"S’il y a encore des photos à poster, nous les diffuserons".C'est sans l'ombre d'un remord que Sergei Kholodovskii, l'homme responsable de la mise en ligne des photos volées des célébrités, s'exprime pour la première fois dans les pages du Sun.Décrit comme le cerveau technique de l'un des plus grand scandales sexuels qui touche Hollywood, Sergei Kholodovskii, un russe de 28 ans (découvrez sa photo, ici), sort de l'ombre.Depuis le 31 août dernier, plusieurs jeunes actrices de premier plan ont été victimes d'un hacker qui a piraté leurs comptes personnels et diffusé sur internet des centaines de photos d'elles nues ou dans les positions les plus intimes. De Jennifer Lawrence (scandaleuse dans plusieurs selfies en full frontal) à Selena Gomez, ou encore Kim Kardashian, Lea Michele, ou encore Emily Ratajkowski dernièrement, sans oublier les deux actrices françaises et des clichés très perso du couple Johnny Depp - Amber Heard, c'est plus d'une centaines de célébrités françaises et hollywoodiennes qui se sont vu hacker leur iCloud et ont vu leurs photos très privées diffusées sur le désormais tristement célèbre forum 4chan.Et alors que Jennifer Lawrence, l'une des victimes du Fapenning, décrit le piratage comme un véritable "crime sexuel" (dans le magazine Vanity Fair), Sergei se défend : "Je ne vois pas du tout où est le problème avec tout ça" et n'a d’ailleurs pas l'intention d'arrêter : "S’il y a encore des photos à poster, nous les diffuserons".Pire ? Loin de reconnaitre une quelconque violation sexuelle, Kholodovskii semble penser qu'il fait une faveur aux célébrités concernées : "Je ne dirais pas qu’il s’agit d’abus sexuel. Ces photos sont un plus pour l’image de ces people, une bonne promo. Certains d’entre eux n’étaient pas si connus avant cela. Maintenant, les gens parlent d’eux".Recherché par le FBI, Apple et de nombreux enquêteurs privés, Sergei Kholodovskii a cependant précisé ne pas être à l'origine du piratage, juste de la mise en ligne ("Je suis en charge de l'hébergement et de toute la technique. C'est mon travail, je suis payé chaque mois un montant fixe pour ça et j'en suis satisfait") évoquant un mystérieux partenaire russe qui serait le hacker. Et s'il se trouve un jour menacé par la justice, Sergei a la solution : "Si quelqu’un n’est pas content et qu’il décide de porter plainte contre nous, nous fermerons juste le site et voilà".MC
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