A l'approche de la date anniversaire de la mort de Grégory Lemarchal, son père Pierre se confie dans les colonnes du quotidien suisse Le Matin. Séquence émotion !Ce vendredi 30 avril 2010 cela fera trois ans que Grégory Lemarchal nous a quittés. L’ange s’est envolé, fauché par la mort alors qu’il était en pleine ascension. Depuis, bien évidemment personne ne l’a oublié et ses parents continuent de se battre pour sa mémoire et pour sortir de l’ombre la mucoviscidose, maladie incurable dont était atteint Grégory. Afin de lui rendre hommage en ce bien triste anniversaire, son père, Pierre Lemarchal, a ainsi accepté de se confier dans les colonnes du quotidien suisse Le Matin, et, avec une émotion palpable, il évoque notamment les débuts de Grégory Lemarchal en confiant : "J'avais surpris Greg en train de chanter à la maison. Il n'avait pas encore mué. Il chantait du Céline Dion avec une texture vocale hors du commun. Je me suis méfié de mon propre jugement. Il me fallait l'avis d'une personne extérieure à la famille. Encore fallait-il motiver mon fils. En 1998, il avait 15 ans, je lui ai lancé un pari: 'Si la France gagne la Coupe du monde de foot, tu chantes avec moi au karaoké du camping' (…) Lorsqu'il s'est mis à chanter, les gens n'ont plus fait un bruit. Ce soir-là, il a pris conscience qu'il pouvait attirer l'oreille et le regard des autres"Gravement malade, Grégory avait su trouver une énergie hors du commun pour chanter. Une force incroyable que son père Pierre ne peut expliquer comme il le concède en ces termes : "Je ne me l'explique pas, les médecins non plus. Il a fait des duos avec Andrea Bocelli, Patrick Bruel, Lara Fabian ou Hélène Ségara".Pierre Lemarchal explique aussi à quel point la chanson avait transformé Grégory. "Enfant, il avait trouvé la force et la volonté de faire de la danse. Il a été champion de France de rock », confie-t-il, avant d’ajouter : « Il avait conscience que son mal était incurable, mais il disait: 'Quand je chante je ne suis pas malade!' Il y a un miracle de la scène". Enfin, Pierre Lemarchal évoque pour conclure que ce n’est pas parce que Grégory nous a quitté que le combat s’arrête. Bien au contraire ! Il avoue : "Il n'y a pas eu de transition. Cela fait vingt-sept ans que je chante en amateur afin de récolter des fonds contre la maladie. Si nous avions claqué la porte, nous aurions eu du mal, ma femme, ma fille Leslie et moi, à nous regarder dans la glace. Greg a sorti la mucoviscidose de l'ombre. Tout cela, on le lui doit. On ne le fait pas pour lui, mais avec lui. Il est toujours là. Nous n'aurions pas cette énergie sans lui. C'est inexplicable ".En effet, personne n’a oublié Grégory Lemarchal et, près de trois ans après sa mort, l’émotion reste intacte. A jamais il restera dans nos mémoires comme un symbole, un exemple de force et de courage…