Elle a beau avoir récemment craché dans la soupe, c'est cependant toute élégante et apprêtée qu'elle s'est présentée à la 86e cérémonie des Oscars qui s'est tenue hier au Dolby Theatre, une soirée durant laquelle elle était nommée dans la catégorie meilleure adaptation pour l'excellent Before Midnight (le prix est revenu à 12 Years a Slave).En effet, dans le dernier numéro de So Film, l'actrice française Julie Delpy a qualifié le cinéma américain de "merde", déclarant notamment : "90% des films réalisés à Hollywood sont de la merde". Mais la séduisante blonde qui n'a jamais eu la langue dans sa poche a poursuivi dans sa critique et s'en est même pris à l'Académie, confiant entre autre : "Vous devriez voir qui vote et choisit les films. À 90 %, ce sont des hommes blancs de plus de 70 ans qui ont besoin d'argent, parce qu'ils n'ont rien fait depuis un moment. Vous n'avez qu'à leur donner deux ou trois cadeaux et ils sont dans votre poche. Cela ne veut rien dire pour moi."Cela ne l'a cependant pas empêchée de venir s'amuser sur Hollywood Boulevard hier soir, parmi toutes les stars hollywoodiennes. Et cela ne l'a pas empêchée non plus d'enfoncer encore le clou dans le mensuel spécialisé, s'en prenant directement aux patrons des studios, responsables selon elle du déclin des productions indépendantes depuis leur âge d'or dans les années 90 : "Je pense que les gens comme Harvey Weinstein aiment le cinéma, mais ils aiment aussi prendre un film et lui donner une valeur ajoutée, avant de tuer tout ce qui a été laissé derrière. Ce comportement a beaucoup à voir avec les Oscars".Avant de décerner l'Oscar de la meilleure adaptation, les votants avaient dû lire son interview...
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