La star hollywoodienne Drew Barrymore vient de célébrer ses 39 ans, mais elle a déjà quasiment 35 ans de carrière derrière elle. En effet, l'actrice, maman de la petite Olive et qui attend son deuxième enfant (qui devrait naître dans quelques semaines), a débuté sa carrière en 1980 avec le film fantastique Au-delà du réel, avant d'exploser devant la caméra de Steven Spielberg en 1982 avec E.T. L'Extra-Terrestre.Depuis, on a tout lu et tout entendu sur la craquante Drew, fillette d'une des plus grandes dynasties de comédiens hollywoodiens, qui a été alcoolique à 6 ans et toxicomane à 8 ans. Mais ces démons de jeunesse n'ont pas empêché la jolie blonde d'enchaîner les succès l'adolescence passée. Et on a ainsi pu la voir - défendant des rôles plus ou moins consistants - dans des films comme Wayne's World 2, Belles de l'Ouest, Batman Forever, Avec ou sans hommes, Tout le monde dit I love you, Scream, College Attitude, Charlie et ses drôles de Dames, Donnie Darko, Confessions d'un homme dangereux, 1 Duplex pour 3, Le Come-Back, ou Ce que pensent les hommes.Aujourd'hui, Drew se livre comme jamais et nous surprend par sa franchise en avouant que, malgré cette longue et prolifique expérience à Hollywood, avec des films aussi variés et diversifiés que ceux de sa filmographie, ayant travaillé dans tous les genres et avec les stars les plus différentes qui soient, la jeune actrice manque encore de confiance en elle et a l'impression d'être une usurpatrice.En effet, lors d'un entretien accordé au New York Times, la petite fiancée de l'Amérique revient sur sa carrière longue de plus de trois décennies avec un regard critique qu'une star hollywoodienne porte rarement sur elle-même. Ainsi, à l'occasion de la promotion de Blended, de Frank Coraci, une comédie romantique pour laquelle elle retrouve Adam Sandler, Drew revient sur les premiers conseils qui lui ont été dispensés lors de son entrée dans le métier. Elle avait 6 ans à l'époque et ils émanaient de Steven Spielberg (qui n'est autre que son parrain dans la vie civile). Elle s'en souvient en ces termes : "Steven m'a dit un jour "Ne joue pas tes personnages. Sois tes personnages". Ceci dit, je ne crois pas être une bonne actrice", avoue-t-elle pour la première fois, mettant en évidence son manque de confiance en elle. "J'ai l'impression quand je me vois à l'écran que c'est faux, dégueulasse et que ça ne sonne pas juste", poursuit la comédienne dans une séance d'auto-flagellation rare pour une star de sa trempe."Si vous vous investissez dans un rôle, que vous faites les recherches nécessaires, que vous l'étudiez sous toutes les coutures et que vous parvenez à le rendre personnel, alors oui, vous devenez cette personne, ça devient votre vérité et tout ce qui est autour s'en va. Alors, vous racontez la vérité, ce n'est plus du jeu ou du mensonge, ce n'est pas faux", analyse Drew quant au jeu d'acteur en général. "Donc, il (Steven Spielberg, ndlr) m'a donné ce conseil car, à 6 ans, je suppose que j'étais à l'aise, plus talentueuse et plus drôle que ce dont je me rappelle maintenant. Mais je ne sais pas si j'aurais connu le succès sans ce conseil, car c'est la chose qui m'a sauvée. Je ne suis pas une actrice, ce n'est pas viscéral chez moi. Je fais juste semblant d'être bonne", conclut la comédienne américaine qui confie donc quelque part, jouer à l'actrice plutôt que de l'être.Il faut cependant avouer que ces déclarations tombent bien. Car si on la trouve effectivement assez limitée dans son jeu, Drew Barrymore possède au contraire d'énormes qualités à faire valoir dans le domaine de la mise en scène, et son premier film - Bliss avec Ellen Page et Juliette Lewis (sorti en 2009) - portait de grands espoirs en lui. Alors, à quand une seconde réalisation ?
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