Le 67e Festival de Cannes n'a pas encore commencé mais le voilà déjà entaché d'un scandale.Mercredi prochain, Grace de Monaco sera projeté en ouverture du prestigieux festival cinématographique, en avant première mondiale.Mais alors que les fans chantent les louanges de Nicole Kidman et admire son élégante ressemblance avec la princesse monégasque, de son côté la famille princière critique et dénonce le film du réalisateur Olivier Dahan. Dans un communiqué de presse cinglant, la famille de la princesse Grace Kelly indiquait ne souhaiter "en aucune manière être associée à ce film qui ne reflète aucune réalité" et regretter "que son histoire ait fait l'objet d'un détournement à des fins purement commerciales".Soutenu par Thierry Fremaux, délégué général du Festival, menacé par le distributeur Harvey Weinstein qui, mécontent du montage crie haut et fort vouloir abandonner le projet, boycotté par Stephanie de Monaco "Ce film n'aurait jamais dû exister", le film de Olivier Dahan est au cœur de la polémique.Discret jusqu'à ce jour, le réalisateur sort aujourd'hui de son silence et prend part au conflit cinématographique : "Quand je lis dans leur communiqué que tout cela n'a été fait 'qu'à des fins commerciales', je me sens insulté".Pour Olivier Dahan, dans son film : "Il y a des événements vrais et d'autres fantasmés, c'est mon droit à la fiction". "Je suis un artiste pas un historien", relève Dahan qui dit avoir été intéressé par une femme "qui va inventer la notion de princesse moderne" et qui est confrontée "à un choix décisif (...) sa famille ou sa carrière". Celui qui affirme "ne jamais avoir prétendu réaliser un biopic" réussira-t-il à apaiser les tensions et redorer l'image déjà tant décriée de son prochain film ?Réponse le mercredi 14 mai sur les marches du Festival de Cannes.Bande-annonce de Grace de Monaco : MC
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