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Natalie Portman dénonce la misogynie de l'industrie du cinéma

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Natalie Portman dénonce la misogynie de l'industrie du cinéma

Natalie Portman dénonce la misogynie de l'industrie du cinéma

Natalie Portman dénonce la misogynie de l'industrie du cinéma

Avec A Tale of Love and Darkness, Natalie Portman s'essaye à la réalisation.Sur fond de créa­tion de l’Etat d’Is­raël et de pays en guerre, A tale of love and dark­ness tient énormément à cœur à Nata­lie Port­man puisque cette adap­ta­tion du roman d’Amoz Oz parle d'un pays et d'une culture chers à l'ac­trice israé­lienne : "C'est une lettre d'amour en hébreux" décrit-elle.Venue présenter son premier long-métrage hors-compétition lors de la 68e édition du Festival de Cannes, l'actrice israelo-américaine a profité de sa médiatisation pour dénoncer la misogynie de l'industrie du cinéma et critiquer le mépris d'Hollywood pour les réalisatrices.Natalie Portman a de fortes opinions sur tout, depuis les élections israéliennes ("Je suis très, très en colère et déçue") jusqu'à l'adoration d'Hollywood pour les récompenses ("Ce ne sont que de fausses idoles") en passant par sa vie en France ("Je suis nerveuse d'être juive à Paris"), elle affirme toujours haut et fort ses opinons.Venue présenter en séance spéciale samedi 16 mai à Cannes son premier film en tant que réalisatrice, A Tale of Love and Darkness, après Emmanuelle Bercot et sa Tête Haute, Natalie Portman s'inscrit dans la lignée des réalisatrices invitées à Cannes. Elles sont peu nombreuses. En effet, avec Maïwenn et Mon Roi et Valé­rie Donzelli avec Margue­rite et Julien, elles ne sont que deux à concourir pour la Palme d'Or cette année. Une injustice soulignée par Natalie Portman qui dit regretter que l’industrie du cinéma ne reconnaisse pas le travail des réalisatrices à sa juste valeur.Selon l'actrice-réalisatrice, les films réalisés par des femmes sont encore considérés comme "des projets narcissiques" et elle le déplore : "Je me souviens, quand j'étais enfant, que lorsque Barbra Strei­sand faisait un film dans lequel elle jouait, les gens disaient : 'C'est du narcis­sisme, c'est un truc narcis­sique'. Jamais on ne dirait d'un homme qui se met en scène que c'est du narcis­sisme" explique-t-elle révélant avoir "craint" que son projet de film soit ainsi taxé.Dénonçant une industrie "totalement déséquilibrée" au détriment des femmes, l'actrice de Black Swan reconnait néanmoins une évolution à Hollywood : "Les femmes ont un problème avec le mot ''autoritaire''. Nous sommes encore supposées prendre soin de tout le monde autour de nous et penser aux autres en premier. Je pense que c'est en train de changer pour la nouvelle génération" conclut-elle, féministe optimiste.L'histoire d'A Tale of Love and Darkness : L’histoire d’un petit garçon dans une Jérusalem déchirée par la guerre dans les années 40-50. A l’âge de douze ans et demi, sa mère se suicide. Un traumatisme qui va bouleverser à jamais la vie du garçon qui va dès lors rejoindre le kibboutz. Il va changer son nom, se marier, avoir des enfants, et finalement devenir un écrivain ainsi qu'un participant actif de la vie politique d’Israël.La bande-annonce d'A Tale of Love and Darkness, présenté hors compétition au 68e Festival de Cannes : MC