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Il y a quelques jours, Bertrand Cantat accordait une interview "promotionnelle" dans laquelle il revenait notamment et pour la première fois sur le drame de Vilnius, survenu il y a dix ans, et qui l'avait vu être responsable de la mort de Marie Trintignant. L'ex-leader de Noir Désir déclarait dans cet entretien aux Inrockuptibles : "Je ne suis pas dans le déni. Je n'ai jamais fui mes responsabilités. Je sais que j'ai commis l'irréparable."Invité ce matin sur l'antenne d'Europe 1, le grand Jean-Louis Trintignant (Amour), est revenu sur cette sortie de Bertrand Cantat, et sur le fait que le chanteur avoue avoir pensé au suicide. L'acteur confie ainsi : "Il ne l'a pas fait. Je croyais qu'après le drame, il le ferait, mais il ne l'a pas fait. C'est son problème", a expliqué le comédien français âgé de 82 ans. "J'ai essayé de ne pas l'accabler. Franchement, c'est quelqu'un pour qui je changerais de trottoir si je le voyais (...) Je l'ai rayé de ma vie (...) Je ne peux pas dire que c'est de la haine. C'est quelqu'un que je ne veux pas rencontrer."L'acteur qui ne se remettra jamais du décès aussi soudain que brutal de sa fille, déclarait il y a peu que la complicité qu'il avait avec Marie lui manquait plus que tout. Et il poursuit l'interview sur cette réalité : la vie sans sa fille adorée : "J'ai essayé de vivre sans Marie, mais c'est très difficile. Beaucoup de gens vivent avec des drames comme ça, et ils essaient de vivre, comme moi j'essaie de vivre."Pour découvrir l'entretien de Jean-Louis Trintignant en intégralité, rendez-vous sur ce lien.

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