Le 28 janvier 2005, Jacques Villeret s'est éteint laissant derrière lui sa compagne Seny mais aussi son ex-femme, Irina, et le fils de cette dernière, Alexandre. Considérant l'acteur comme son père, aujourd'hui Alexandre se confie dans les colonnes de Télé Star, évoque combien Jacques Villeret lui manque, parle de sa passion pour le cinéma et confie ne toujours pas pouvoir revoir les films de l'acteur.Il y a dix ans le cinéma français était endeuillé par la mort de Jacques Villeret. Aujourd'hui, Alexandre Villeret, son fils adoptif, évoque ses souvenirs de famille. Ayant reçu la passion du septième art en héritage, c'est en suivant son illustre père lors de ses représentations sur scène de La Contrebasse et du Dîner de cons, qu'Alexandre développe son sens artistique. Passionné de comédie mais pas du public, Alexandre se lance dans la réalisation (En pays cannibale, sorti en 2013) : "Ayant vu papa répéter à la maison avec une telle précision dans le travail, une telle excellence dans l'exécution, je ne pouvais pas imaginer une seconde devenir acteur" confie-t-il. S'il a attendu 37 ans pour enfin réalisé son rêve et réalisé son film, c'est par envie de bien faire, un conseil que lui avait donné son père : "Papa m'a toujours dit : 'Fais ce que tu aimes, mais fais le bien !" se remémore-t-il.Après la mort de Jacques Villeret, Alexandre part vivre aux Etats-Unis. Il y restera neuf ans, y obtient un diplôme de composition musicale à Berkeley, apprend le montage, filme des documentaires et des concerts surtout. Il aurait d'ailleurs pu poursuivre dans cette voie, exauçant ainsi le vœu inavoué de son père : "Papa a toujours dit qu'il aurait voulu devenir pianiste dans un piano-bar" révèle le fils qui confesse avoir aujourd'hui "encore du mal à revoir ses films".MC
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