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Difficile d’imaginer Gad Elmaleh dans le rôle d’un banquier cupide et ambitieux. C’est pourtant ce personnage grave qu’il interprète dans Le Capital, le nouveau film de Costa-Gavras à découvrir au cinéma la semaine prochaine. Deux ans après le drame historique La Rafle, le revoilà dans un registre à l’opposé de ses spectacles ou ses premiers films Chouchou et Coco. Alors qu’on l’imagine drôle au quotidien, il révèle au Parisien Magazine qu’il n’est pas toujours cet homme souriant qu’on trouve sur Google Images quand on tape son nom."Je n’ai jamais donné satisfaction à mes parents avec les études. Je ne suis parvenu à attirer leur attention que par le rire", dévoile l’acteur de 41 ans. Il dresse un tableau sombre de son enfance, marquée par "un manque d’argent" récurrent. "Aujourd’hui, j’ai encore peur de manquer", explique-t-il. "Quand je reçois des amis à dîner, c’est horrible, il y a toujours trop de choses à manger.""Aujourd'hui encore, le bonheur, je ne sais pas ce que c'est", avoue aussi le comique. La gloire, il l’a voulue, mais elle ne lui a pas fait perdre le sens des valeurs. "Je rappelle souvent à mon fils de 12 ans que je n’avais pas un rond quand j’étais jeune. (…) C’est difficile de lui faire prendre conscience de la valeur de l’argent tout en souhaitant lui offrir ce que je n’ai pas eu." Un homme raisonnable et responsable. Qui l'aurait cru aussi sage ?La bande-annonce du Capital avec Gad Elmaleh : 

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Disponible sur Première MAX
Le capital
Gad Elmaleh