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Amy Adams, Christoph Waltz et l'équipe de Tim Burton pour la première de Big Eyes

L'avant-première de "Big Eyes", à New York, le 15 décembre 2014.

L'avant-première de "Big Eyes", à New York, le 15 décembre 2014.

L'avant-première de "Big Eyes", à New York, le 15 décembre 2014.

L'avant-première de "Big Eyes", à New York, le 15 décembre 2014.

L'avant-première de "Big Eyes", à New York, le 15 décembre 2014.

L'avant-première de "Big Eyes", à New York, le 15 décembre 2014.

L'avant-première de "Big Eyes", à New York, le 15 décembre 2014.

L'avant-première de "Big Eyes", à New York, le 15 décembre 2014.

L'avant-première de "Big Eyes", à New York, le 15 décembre 2014.

L'avant-première de "Big Eyes", à New York, le 15 décembre 2014.

Hier soir, au Musée d'Art Moderne de New York (MoMa), s'est tenue la grande avant-première de Big Eyes, le nouveau film de Tim Burton, qui nous plonge avec cette nouvelle oeuvre purement burtonienne dans un univers de desperate housewives manucurées et permanentées, une esthétique vintage de la Californie des 50s, une étrangeté ambiante qui ne sont pas sans rappeler l'univers de Edward aux mains d'argent, le meilleur film du cinéaste.Tim Burton, une légende vivante de 56 ans, poète sombre et lunaire, auteur singulier et éternel adolescent rebelle à qui l'on doit des œuvres majeures comme Beetlejuice, Batman Le Défi ou Ed Wood. Mais il faut bien avouer que depuis une dizaine d'années, entre films personnels sans surprise (Big Fish, Dark Shadows) et commandes de studios sans saveur (La Planète des Singes, Alice aux Pays des Merveilles), on avait l'impression d'avoir perdu pour de bon le maître de l'étrange joyeux et du macabre enfantin qui nous a fait rêver lors des deux dernières décennies du siècle dernier.Mais à la découverte des premières images de Big Eyes il y a quelques mois, il faut bien l'avouer, la foi était de retour, intacte. Et elle bouillonne aujourd'hui à nouveau. Comme si elle avait couvé quelques temps avant d'exploser enfin et de réclamer à nouveau son dû. Avec ce nouveau film, Tim Burton nous fait une promesse, la promesse d'un grand film, freak et fascinant.Inspiré d'une histoire vraie, Burton a retrouvé les scénaristes de son précédent biopic (déjà d'un imposteur, Ed Wood, chef-d’œuvre sorti en 1994), pour narrer le destin de Margaret Keane (présente hier soir lors de l'avant-première), jeune femme qui connut un petit succès dans les années 50 grâce à ses peintures d'enfants aux yeux immenses, avant que son mari Walter n'abuse d'elle et ne s'approprie l'origine de ses toiles dans les années 60, motivé par la gloire et l'argent. Un mensonge qui fera exploser le couple et la vérité éclatera lors d'un procès retentissant qui s'achèvera définitivement au milieu des années 80, reconnaissant la "paternité" des peintures à Margaret.Une histoire riche et romanesque qui permet aujourd'hui à Burton de revenir à ses thématiques les plus personnelles : l'art, le bizarre, la beauté dans l'étrangeté, l'être différent, incompris et esseulé, mais aussi le mensonge et la dissimulation. Ici, c'est l'excellente Amy Adams (American Bluff, Batman vs Superman) qui incarne cette figure familière de l'univers burtonien, objet et outil de la vénalité de son escroc de mari incarné par le brillant Christoph Waltz (Oscars pour Inglourious Basterds et Django Unchained), alors que le reste du casting est tout aussi prestigieux avec Krysten RitterTerence Stamp et Jason Schwartzman.Tout ce petit monde était d'ailleurs sur son 31 et présent sur le tapis rouge new-yorkais hier soir pour l'avant-première de ce film très attendu qui débarquera sur nos écrans le 25 mars 2015.La bande-annonce de Big Eyes, de Tim Burton :