Les nouveaux aventuriers
La Vieille Valette - Les plus punks
Le lieu : en France, à Florac, parc national des Cévennes.La story : en 1992, la communauté de la Vieille Valette, inspirée du plus pur esprit punk (do it yourself, tout ça), investit un hameau abandonné dans le parc national des Cévennes. Celui-ci a été créé dans les années 60 pour préserver la nature et lutter contre l'exode rural.Le mode de vie : ici, la propriété n'existe pas. La vingtaine d"articulteurs", comme ils se nomment, ont érigé la liberté comme seul précepte. La Vieille Valette est la communauté la plus arty et anar décrite par "les Sentiers de l'utopie", un livre-film racontant un voyage dans l'Europe des communautés alternatives.Le bug : depuis 1996, un arrêté pour insalubrité déposé par le sous-préfet d'Alèsmenace d'expulser les squatteurs.Leur site : La Vieille Valette Voir aussi : Les squats parisiens
Cravirola - Les plus stakhanovistes
Le lieu : en France, dans l'Hérault.La story : appelée aussi le Maquis, la communauté de Cravirola a été formée pendant les années 80 dans l'Hérault. Les fondateurs, un couple venu de Berlin, invitent ceux qui partagent le même projet de vie en communauté à les rejoindre. Leur hameau, en bordure du parc national du Mercantour, devient une ferme autogérée.Le mode de vie : les douze habitants de Cravirola ont créé une coopérative, Terres Communes, pour défendre les droits des paysans. Plus agriculteurs que rêveurs, ils ne se nourrissent que de fromages et de viandes produits sur place, reçoivent les écotouristes au sein de leur gîte et ouvrent un camping pendant la période estivale.Le bug : se lever et se coucher avec les poules. Leur site : Le MaquisVoir aussi : Les squats parisiens
Matavenero - Les plus isolés
Le lieu : en Espagne, à Mont-Léon.La story : Matavenero est un village médiéval resté inhabité jusqu'en 1989. Les membres d'un "rainbow gathering", une pratique hippie des années 60 consistant à se réunir en plein air pour partager des idéaux de paix et d'amour, ont décidé de s'y installer.Le mode de vie : les quarante habitants du village recherchent l'autosuffisance en pratiquant la permaculture pour se nourrir. Toutes les décisions sont prises par consensus et chacun doit travailler un jour par semaine, y compris les visiteurs.Le bug : sans route et paumé à 1 000 mètres d'altitude, Matavenero est difficilement accessible.Résultat: la communauté comptait une centaine d'adultes et quarante enfants il y a vingt ans. Aujourd'hui, ils sont trois fois moins. Leur site : Matavenero Voir aussi : Les squats parisiens
Torri Superiore - Les plus pédagogues
Leur site : Ecovillage Torri SuperioreVoir aussi : Les squats parisiens
Khula Dhamma - Les plus peace and love
Le lieu : en Afrique du Sud, village de Haga Haga.La story : Khula Dhamma est la première communauté d'Afrique du Sud prônant... l'amour. Composée d'une dizaine d'adultes et de quelques enfants, elle a recréé un ersatz d'Eden à quelques encablures de la mer sur l'Eastern Cape, région connue pour ses rhinocéros menacés par le braconnage.Le mode de vie : ces babas cool new gen' s'approvisionnent en eau grâce à une pompe solaire et se nourrissent en récoltant le fruit de leur jardin et de leurs deux ruches. Très prosélytes, ils attendent avec le sourire les visiteurs qui rêvent de vivre comme eux.Le bug : les chiottes compost en plein air. Leur site : Khula Dhamma Community Voir aussi : Les squats parisiens
Can Masdeu - Les plus engagés
Le lieu : en Espagne, près de Barcelone.La story : installée en 2001 dans une ancienne léproserie désertée, la communauté de Can Masdeu se heurte un an plus tard à la famille Masdeu, propriétaire des lieux, qui tente d'expulser les onze habitants du vieil hôpital. Au bout de dix ans de fight juridique, la communauté s'agrandit au lieu de quitter les lieux.Le mode de vie : le squat s'est transformé en centre social où sont encouragées les activités artistique et la permaculture - reproduire les systèmes étudiés dans la nature et les appliquer à l'agriculture. Quatre-vingts personnes issues du voisinage viennent entretenir le jardin qu'ils ont créé autour du squat.Le bug : une tendance un peu pénible à s'activer contre tout: le G8, la politique extérieure américaine, les multinationales, la défense d'autres espaces occupés, etc.Leur site : Can Masdeu Voir aussi : Les squats parisiens
Technikart - Sur la route avec les nouveaux hobos
Ce diaporama est à retrouver en kiosque dans le n°152 de Technikart.Dans ce numéro, on retrouve aussi le parcours de Mike Brodie, qui a décidé de devenir un "hobo" à 18 ans. Après avoir parcouru les Etats-Unisà bord de trains de marchandise, il est rentré à la maison avec environ 6000 polaroïds de sa vie "into the wild", ce qui lui vaut le surnom de "Polaroid Kidd".
Diaporama tiré du dernier numéro de Technikart (n°152)
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