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VIDEOS - Harry Potter 7 : le meilleur et le pire des copies d'Harry Potter

Les "copieurs" d'Harry Potter

<strong>Vous voulez profiter de la fin de la saga <em>Harry Potter </em>pour lancer votre série de fantasy à rallonge ?</strong> Certains y ont pensé avant vous, avec plus ou moins de bonheur. Petit guide de dix ans de teen fantasy.Tout commence en 2001 : c'est en décembre de cette année symbolique pour tous les cinéphiles post-baba (merci Kubrick) que sortent Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'anneau et Harry Potter à l'école des sorciers. Les deux premiers chapitres de deux sagas fantastiques dont le succès fut tel que, suivant la bonne vieille loi des séries, tous les studios se mirent à réclamer leur licence fantastique à eux.&nbsp;Si la teen fantasy coûte cher à réaliser (les sagas de ce genre sont bourrées de SFX), le retour sur investissement promet d'être juteux : on cible les enfants, on leur vend des produits dérivés et bingo ! Surtout si l'on se fonde sur des romans à succès, le public devrait déjà être là. Et si l'on prend en compte que le cinéma pour enfants est plus rentable par défaut que le cinéma pour adultes, car le premier vend plus de places -les parents achètent aussi leur billet, après tout. Le schéma est éprouvé : un ado (entre 10 et 18 ans) découvre qu'il est investi de grands pouvoirs (c'est le fils de Poséidon, c'est un super agent secret, c'est un Sorcier de tous les temps, c'est l'Elu, etc.) et va découvrir l'existence d'un monde magique beaucoup plus cool que son triste quotidien fait de brimades et de frustration. Ca ratisse large.Sauf que le public, parfois sagace, parfois injuste, reste le grand décideur. Si un film ne rapporte pas assez, les suites passent à la trappe : vous avez beau marquer "Chapitre Un" en gros (ou pas) sur l'affiche, ce n'est pas pour autant que vous aurez droit au deux. Alors avant de penser à vous lancer dans une licence fantastique juteuse, méditez les échecs des prédécesseurs. On vous aura prévenus. <strong>Sylvestre Picard</strong>

Vous voulez profiter de la fin de la saga Harry Potter pour lancer votre série de fantasy à rallonge ? Certains y ont pensé avant vous, avec plus ou moins de bonheur. Petit guide de dix ans de teen fantasy.Tout commence en 2001 : c'est en décembre de cette année symbolique pour tous les cinéphiles post-baba (merci Kubrick) que sortent Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'anneau et Harry Potter à l'école des sorciers. Les deux premiers chapitres de deux sagas fantastiques dont le succès fut tel que, suivant la bonne vieille loi des séries, tous les studios se mirent à réclamer leur licence fantastique à eux. Si la teen fantasy coûte cher à réaliser (les sagas de ce genre sont bourrées de SFX), le retour sur investissement promet d'être juteux : on cible les enfants, on leur vend des produits dérivés et bingo ! Surtout si l'on se fonde sur des romans à succès, le public devrait déjà être là. Et si l'on prend en compte que le cinéma pour enfants est plus rentable par défaut que le cinéma pour adultes, car le premier vend plus de places -les parents achètent aussi leur billet, après tout. Le schéma est éprouvé : un ado (entre 10 et 18 ans) découvre qu'il est investi de grands pouvoirs (c'est le fils de Poséidon, c'est un super agent secret, c'est un Sorcier de tous les temps, c'est l'Elu, etc.) et va découvrir l'existence d'un monde magique beaucoup plus cool que son triste quotidien fait de brimades et de frustration. Ca ratisse large.Sauf que le public, parfois sagace, parfois injuste, reste le grand décideur. Si un film ne rapporte pas assez, les suites passent à la trappe : vous avez beau marquer "Chapitre Un" en gros (ou pas) sur l'affiche, ce n'est pas pour autant que vous aurez droit au deux.Alors avant de penser à vous lancer dans une licence fantastique juteuse, méditez les échecs des prédécesseurs. On vous aura prévenu.Sylvestre Picard