Alors que Barack Obama vient d’être réélu, Steven Spielberg sort en salles aux Etats-Unis (de manière limitée) un film sur un ancien président : Lincoln. Comme on pouvait s’y attendre,  le long-métrage démarre magistralement  avec 900.000 dollars sur seulement 11 salles et promet donc un démarrage d’enfer la semaine prochaine lors de sa sortie nationale. En attendant patiemment de voir Lincoln, Steven Spielberg parle de son film, de ses orientations et de ses choix. Confidences d’un grand d’Hollywood. Auprès de Collider, il a par exemple exprimé ses difficultés à faire un portrait crédible du président américain, alors que "7000 livres ont été écrits sur lui et il est quasiment impossible de trouver 5 auteurs qui soient d'accord entre eux sur la moindre anecdote de sa vie".Pour les besoins de son film, Daniel Day-Lewis a pris les traits du 16e Président des Etats-Unis Abraham Lincoln. Le long-métrage retrace les quatre derniers mois de la vie de cet homme, se focalisant plus sur la Guerre de Sécession et sur les discussions qu’il avait eues avec le cabinet concernant l’abolition de l’esclavage. Mais le film s'arrête un peu avant un évènement connu de tous : Lincoln a été assassiné par le partisan sudiste John Wilkes Booth en 1865. Un évènement que Spielberg n’a pas désiré relater dans son long-métrage. Pourquoi ?"La décision a été assez facile à prendre. (…) Je ne souhaitais pas aller n’importe où. C’était  très effrayant d’avoir affaire à l’Histoire. C’était plus profond pour moi de voir ce qui s’était réellement passé sans forcément montrer jusqu’au bout. Cela n’a rien à voir avec du cinéma mais je ne voulais pas exploiter l’assassinat de Lincoln, qui a été décrit dans d’autres films".Disposant d’un casting de stars dont Sally Field, Joseph Gordon-Levitt et Tommy Lee Jones, Lincoln sort en France le 30 janvier prochain.