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 Le festival de Deauville rendait ce week end hommage au plus connu des elfes de la Terre du Milieu. Orlando Bloom était en effet sur les plages normandes pour revenir sur sa carrière. Entre déclaration d'amour au cinoche français (et à Jaques Audiard), réflexion sur les blockbusters qui ont modelé son image de poster boy et digression sur l'industrie, Bloom s'est montré passionné et intarissable.Découvert dans la peau de Legolas pour la saga Le Seigneur des anneaux au début des années 2000, le comédien a peaufiné son image de jeune premier romantique dans la peau de Will Turner des trois premiers Pirates des Caraïbes. Mais même s'il s'est employé à casser son image d'ange à travers des rôles plus durs et dans ses propres prods indés, il est resté trop longtemps prisonnier de ses rôles emblématiques. Ce qu'il avoue dans l'interview qu'il nous a accordée : "c'est compliqué de faire partie de trois énormes trilogies et de rester créatif. Quand j'ai fini Pirates, j'ai mis du temps à faire la bascule". Bloom a en effet vite essayé de briser ses entraves. Mais il a fallu du temps et la solution est venue... de France. De Jérôme Salles plus exactement, qui lui a offert le rôle du flic afrikaner de Zulu, un personnage torturé et malade. La France et son cinéma est d'ailleurs une des vraies passions du comédien. Il adorerait "travailler pour Jacques Audiard. Il y a des années, je lui ai écrit un mot pour lui dire mon admiration et je l'avais glissé sous sa porte...". Pour l'instant, Audiard n'a pas répondu. Pour l'instant...L'acteur s'est enfin confié sur son rôle dans Pirates des Caraïbes 5 et ce ne sera qu'une petite apparition. Visiblement, il n'est là que pour le clin d'oeil.