Tom Six revient avec un nouveau long-métrage toujours aussi barré et cru.
C’est l’histoire d’Hanna, jeune bourgeoise intégrant un petit groupe de femmes influentes à Los Angeles. Au gré de petites réunions arrosées de vin rouge, le comité exclusivement féminin confesse ses fantasmes les plus fous, notamment un : le Schadenfreude. Le quoi ? Un concept philo-sexo dont Arthur Schopenhauer, philosophe allemand du XVIII° siècle féru de métaphysique et influencé par Kant, a théorisé qu’il s’agissait du "pire péché diabolique". Le Schadenfreude démontre que certaines personnes sont excitées sexuellement par la misère de l’autre.
Qui d’autre que Tom Six, auteur frappadingue de la trilogie culte (et repoussante) The Human Centipede, pouvait s’emparer de cette obsession pour en tirer un film ? Personne. Si bien que le cinéaste signe The Onania Club comme une critique sociétale doublée d’une satire de la bourgeoisie américaine. Pas sûr que cela soit de très bon goût, en attestent les images brouillonnes de la bande-annonce promettant un film mis en boîte à l’arrache et habillé d'une esthétique cheap … Une sorte de porno sans sexe. Les fans du genre apprécieront, les autres c'est beaucoup moins sûr.
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