Dans cette adaptation d’une nouvelle de Stephen King, l’interprète de Loki fait son numéro.
“Charles Krantz. 39 belles années ! Merci Chuck » Se sont avec ces mots que le premier visuel de The Life of Chuck de Mike Flanagan mettait en scène Tom Hiddleston dans un spot publicitaire. Une image que l’on retrouve également dans le roman dont le film est adapté.
Ici, le réalisateur n’est pas à son premier coup d’essai avec Stephen King. Auparavant, il a adapté brillamment Doctor Sleep, préquel de The Shining, réconciliant les fans de l’œuvre littéraire et ceux de l’œuvre cinématographique de Stanley Kubrick. Le voici donc de retour avec The Life of Chuck, nouvelle parue en 2020 dans le recueil Si ça saigne, et qui, comme il le confie à Vanity Fair, l’a tant bouleversé qu’il n’avait d’autre choix que d’en faire un long-métrage :
"A la fin de ma lecture, j’étais en larmes, exalté et convaincu que je venais de lire le meilleur livre qu’il [Stephen King] avait écrit depuis une décennie. (…) Alors je me suis précipité pour lui envoyer un mail pour lui dire combien j’adorais cette histoire, combien elle était incroyable et pleine de sens, importante, et qu’elle resterait graver dans mon cœur. Je lui ai dit : ‘C’est le film que je veux faire pour qu’il existe dans le monde de mes enfants."
Bien que le romancier a eu quelques soupçons, il a fini par accepter et ne regrette rien. Il a confié à Vanity Fair, que le résultat final est « une machine à bonheur. » L’histoire est celle de Charles, ce fameux Chuck, dont on sait si peu de choses. Alors que le monde est sur le point de non-retour, l’intrigue remonte le temps jusqu’à dévoiler l’enfance de ce personnage. Loin de la pure horreur dans laquelle l’auteur et le cinéaste ont fait leur preuve, The Life of Chuck se rapproche du registre de Stand by Me, Les Évadés ou encore La ligne verte. La fin du monde est utilisée pour évoquer la nostalgie, la gratitude, et même de la joie. Une manière originale de concevoir les choses :
"Dans un film catastrophe, les gens courent à leur perte et fuient des raz-de-marée, et cette histoire montre des gens assis tranquillement, se tenant la main, et regardant les étoiles."
Autour de Tom Hiddleston, virevolte, Mark Hamill, qui interprète Albie, le grand-père de Chuck. L’histoire étant narrée comme un compte à rebours, il sera visible dans le dernier segment du film. Selon les mots du réalisateur, il sera génial !
Autre originalité de ce film : son numéro musical. Un instant T de bonheur dans la vie de Chuck alors que le monde s’écroule. Pour l’acteur il s’agit là d’un rappel à tous de faire ce que bon nous semble :
"Que ce soit de la musique, de la danse, des maths, de l’écriture ou la créativité – faites-le. Faites-le maintenant. Ce sont ces moments dont vous allez vous souvenir."
Une danse chorégraphiée par nul autre que celui qui se cache derrière les numéros de La La Land, rythmée par la batterie de Taylor Gordon, et pour laquelle Tom Hiddleston a dû apprendre tous les styles de danse possibles et inimaginables, le tout avec le sourire : "Je dansais sur le béton chaud de l’Alabama, et une fois que nous avions terminé, on pouvait voir mes chaussettes à travers mes chaussures !"
Au casting, on retrouve également Chiwetel Ejiofor (12 Years a slave), Karen Gillian (Gardiens de la galaxie), Matthew Lillard (Scream) et Carl Lumbly (Alias) – tous témoins de la fin du monde. The Life of Chuck est présenté au Festival international du film de Toronto qui se tiendra du 5 au 15 septembre, mais aucune date de sortie n’a pour le moment été communiquée pour la France.
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