Un concert du compositeur mort il y a quelques jours est également en ligne sur le site de la chaîne.
Ce lundi, France 3 et Arte rendent hommage à Ennio Morricone en proposant chacune l'une de ses collaborations avec Sergio Leone : Il était une fois en Amérique à partir de 22h55 sur la 3 (après la rediffusion du Professionnel, dont il a également composé la musique) et Il était une fois la révolution sur la 7, à la place de Good Night and Good Luck, de George Clooney, qui sera finalement diffusé en deuxième partie de soirée.
Pour en savoir plus sur Il était une fois en Amérique, cliquez ici Et pour les coulisses de la création du Professionnel, c’est làZoom sur Il était une fois La Révolution : Rod Steiger et James Coburn tiennent les rôles principaux de ce western spaghetti sorti en 1971, soit au cœur de la trilogie Il était une fois, entre Il était une fois dans l'Ouest (1968) et Il était une fois en Amérique (1984). C'est aussi le dernier western du cinéaste, ce qui lui offre forcément une place à part dans sa filmographie.
L'histoire ? Mexique 1913. Le détrousseur de diligences Juan Miranda et John Mallory, un ex-membre de l'IRA dont la tête est mise à prix, s’apprêtent à dévaliser une banque à Mesa Grande. Mais les deux truands vont être plongés malgré eux dans la révolution mexicaine. L'inventeur du western-spaghetti donne libre cours à son style baroque. Si Il était une fois la révolution débute par la parodie et l'humour grinçant chers au cinéaste italien, le pastiche se mue peu à peu en une fresque historique désenchantée : la révolution et l'amitié y apparaissent comme des idéaux déçus, inextricablement mêlés d'illusion, de violence et de trahison.
Au début des années 1970, le duo se retrouve pour la cinquième fois sur ce film après la trilogie du dollar et Il était une fois dans l'Ouest, et Ennio Morricone propose à nouveau une composition mémorable, sans doute l'une des plus émouvantes de sa carrière. Son thème principal, Giù la Testa (du nom du film en italien) donne le ton, avec ses envolées lyriques accentuées par la voix sublime d'Edda Dell'Orso et les choeurs masculins.
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