Le double numéro de l'été de Première vient de paraitre. Découvrez un avant-goût de l'interview de James Gunn, le réalisateur des Gardiens de la Galaxie. Première : L’année dernière, vous disiez que si les Avengers étaient les Beatles, les Gardiens seraient les rolling Stones. Promesse tenue ?James Gunn : Nous sommes la version sale et barrée d’Avengers. Moins présentable et aussi très ambiguë d’un point de vue moral. Donc oui, la promesse tient toujours ! De toute façon, je ne pouvais pas vraiment faire autrement car les Gardiens sont des outsiders, des laissés-pour-compte qui ne s’intègrent nulle part ailleurs. C’était compliqué de faire un film poli et sage avec ces types-là. Et encore, vous n’avez pas vu les méchants.Justement. Pour l’instant la promo ne les met pas en avant. C’est volontaire ?Oui, je me garde quelques surprises sous le pied. Disons juste qu’ils sont quatre : Ronan, Thanos, Nebula et Korath. Parmi eux, Ronan est le plus diabolique. Mais je n’en dirai pas plus, même sous la torture.Quand même, un peu de pédagogie : c’est un film d’action, de SF ou une comédie ?Les personnages sont super drôles, mais je ne vois pas Les Gardiens de la Galaxie comme une comédie. C’est un film d’aventures où l’humour fait des incursions. Vous savez, les longs métrages que je considère comme les plus marrants ne sont pas des comédies. Par exemple, difficile de dire que Piège de cristal est un monument du genre, alors que c’est pourtant très drôle. Pareil ici : le comique vient de la rencontre improbable de ces mecs bizarres, pas des gags. De toute façon, le drame compte plus pour moi que la comédie.Propos recueillis par Yérim Sar (@YerimSar) Voir aussi :La tracklist du Awesome Mix des Gardiens de la Galaxie dévoiléeVIDEO - Nouveau teaser rock et fun des Gardiens de la Galaxie