Doctor Sleep redrum
2019 WARNER BROS. ENTERTAINMENT INC.

L’auteur des romans a été rassuré en lisant le scénario et soutient que l’œuvre réconciliera spectateurs et lecteurs.

Les adaptations de l’œuvre de Stephen King au cinéma ont été plus que prolifiques, mais seules quelques-unes ont trouvé grâce aux yeux de la critique et du public. C’est le cas de Shining de Stanley Kubrick, film devenu culte pour ses innovations techniques, la performance de Jack Nicholson ou encore l’ambiance écrasante de son hôtel Overlook. Pourtant, un spectateur n’a pas apprécié le long-métrage, et il s’agit bien de Stephen King, papa de l’œuvre originale.

Alors quand Mike Flanagan, auteur de la série The Haunting of Hill House a commencé à travailler sur Doctor Sleep, la suite des aventures de Danny Torrance devenu grand, le réalisateur a tenu à se concerter avec l’écrivain. Leur challenge : réconcilier à la fois les lecteurs connaissant la version papier, avec les spectateurs préférant la version filmée. C’est en effet ce que le romancier explique dans une interview adressée à Entertainment Weekly : "Cette fois, j’ai lu le scénario avec beaucoup, beaucoup d’attention. Parce qu’évidemment, je voulais faire du bon travail avec cette suite, dans la mesure où les gens ont lu le premier opus, et que je ne voulais pas les décevoir."

Stephen King déteste toujours autant l'adaptation de Shining par Stanley Kubrick

"Concernant Mike Flanagan, j’adore tous ses films, et j’ai travaillé avec lui sur le récent Jessie," reprend l’auteur. "Donc j’ai fait attention en lisant le script et je me suis dit : "Tout ce que je détestais dans la version de Kubrick a été rattrapé ici." Je ne veux pas commencer à débattre sur la qualité du film Shining ou sur ce que j’en ai pensé. Tout ce que je peux dire, c’est que Mike a pris le matériau de base, et en a fait une histoire terrifiante que les spectateurs du premier film pourront comprendre. Alors oui, ça m’a beaucoup plu."

Doctor Sleep est dans les salles depuis le 30 octobre, mais son démarrage a été plutôt mitigé : en France, le long-métrage n’a réalisé que 147 000 entrées pour sa première semaine d’expoitation, un score assez faible.

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