Dès ses débuts, le réalisateur d'Adieu les cons s'inspirait de Brazil, de Terry Gilliam.
Bernie, Enfermés dehors, 9 mois ferme, Adieu les cons... Vous aimez le cinéma à 200 à l'heure d'Albert Dupontel ? Alors son premier court métrage est fait pour vous ! En 1992, il signait Désiré, une histoire d'accouchement qui tourne mal, dans laquelle on retrouve déjà tout ce qui fera son style, ainsi que quelques acteurs qui lui resteront fidèles : Eric Elmosniso (revu depuis dans Bernie), et surtout Michel Vuillermoz, Philippe Uchan et Nicolas Marié, qui sont à l'affiche de la plupart de ses films (ce dernier est génial en aveugle traumatisé par la police, dans Adieu les cons, d'ailleurs).
Dès ses débuts, Albert Dupontel s'inspirait déjà de Brazil, de Terry Gilliam (sorti en 1985), dont le satire d'une société folle l'a beaucoup marqué. Au point d'y faire référence régulièrement dans ses propres films, et de finir par sympathiser avec son créateur, à qui il propose des caméos depuis Enfermés dehors (2006).
Nous sommes ici en 2050, dans un monde où les médecins ne savent plus gérer les accouchements à force d'être remplacés par des machines. Le réalisateur, qui a dans la vie abandonné des études de médecine pour se tourner vers la comédie et la mise en scène, joue justement un obstétricien, chargé d'aider une patiente à donner naissance à son fils, Désiré. Sauf qu'après des « répétitions » réussies, l'arrivée du bébé ne se fait pas dans les temps. Alors, c'est la panique, tout le monde se mettant à faire absolument n'importe quoi ! Humour burlesque et réactions exagérées s'enchaînent, poussant les spectateurs à rire, même si le fond est plutôt sérieux, comme toujours chez Dupontel.
Albert Dupontel - Adieu les cons : "C’est grave, si on ne peut plus voir les films"Un court métrage intéressant donc, que Première vous invite à (re)découvrir à l'occasion de la sortie en salles d'Adieu les cons, l'un de ses meilleurs films.
L'histoire d'Adieu les cons : Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.
Bande-annonce :
Albert Dupontel : "Adieu les cons, je l’ai écrit il y a deux ans. Bien avant les flash-balls ou les gilets jaunes..."
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