Le Chasseur et la reine des glaces
Universal
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Le Chasseur et la reine des glaces
Le Chasseur et la reine des glaces
Le Chasseur et la reine des glaces

Les maléfiques reines jouées par Charlize Theron et Emily Blunt s’allient contre Chris Hemsworth dans cette "suite".

"Prenez Blanche-Neige, un chasseur, La Reine des Neiges et Game of Thrones, écrivait-on en découvrant les posters du Chasseur et la Reine des Glaces, en 2015. Retirez la princesse (car Kristen Stewart ne reviendra pas), gardez l’hiver et la guerre mais remplacez les flocons par de la glace et vous obtiendrez The Huntsman : Winter’s War, la suite de Blanche-Neige et le chasseur". A l'occasion de la rediffusion du Chasseur et la reine des glaces, ce soir sur TFX, retour sur la promotion particulière de ce film qui fait suite à celui de Rupert Sanders sorti en 2012... Tout en faisant tout pour le faire oublier !

Blanche-Neige et le chasseur avait rapporté près de 400 millions de dollars dans le monde pour 170 de budget, ce qui était largement suffisant pour poursuivre l'aventure. Pourtant, au moment de préparer ce deuxième épisode, la production était en plein scandale à cause de la relation amoureuse entre le réalisateur et son actrice principale, Kristen Stewart. S'ils ont rompu depuis, à l'époque, cette aventure extra-conjugale avait fait beaucoup de bruit, au point d'imaginer un nouvel opus sans son metteur en scène, remplacé par Cédric Nicolas-Troyan, mais surtout qui ne montrerait son héroïne ! D'autres personnages allaient alors graviter autour du chasseur joué par Chris Hemsworth : Charlize Theron revenait en méchante Ravenna face à Emily Blunt en manipulable Reine des glaces et Jessica Chastain en guerrière. Un casting cinq étoiles véritablement au coeur de toute la promotion.

 

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La bande-annonce et les affiches insistaient également sur le fait que cette nouvelle adaptation libre de contes classiques est produite par la même équipe que Maléfique (Roth Films, même si ce n’est pas Disney qui cofinance et distribue, mais Universal), plutôt que de mentionner Blanche-Neige. Une manière de promettre des performances de Charlize Theron et Emily Blunt aussi méchamment inspirées que celle d'Angelina Jolie ? L'actrice avait été acclamée pour son rôle dans cette adaptation libre de La Belle au bois dormant, en 2014, et le film avait cartonné, gagnant 750 millions de billets verts sur la planète.

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L'aspect "badass" était enfin largement mis en avant, les héroïnes se montrant aussi volontaires et combattantes que le personnage masculin. Par exemple, dès la première bande-annonce, Ravenna voulait récupérer son miroir magique, non pas pour savoir "qui est la plus belle", mais bien "la plus puissante". Cette promesse de production épique est globalement assez éloignée du long-métrage original, qui était déjà stylisé mais assumait moins son côté "film d’action à grand spectacle". A sa sortie, le public semblait d'ailleurs un peu perdu : Le Chasseur et la reine des glaces a gagné moins de 170 millions de dollars, au final, et la saga s'est arrêtée là.