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Après avoir débarqué à la surprise générale avant l'ouverture du 65ème Festival de Cannes , The Dictator continue à faire parler de lui. Sacha Baron Cohen revient une nouvelle fois en mode "provoc" en visant diverses personnalités politiques, suivant les pays où il fait sa promotion. En France, François Hollande, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni en ont ainsi pris pour leur grade, lors des présidentielles.  Si ces pitreries font rire une partie des spectateurs, elles exaspèrent certaines personnes et dérangent véritablement quelques dirigeants. On a ainsi appris au fil des semaines que le film serait censuré en Ouzbékistan, tronqué de 12 minutes, mais aussi au Tadjikistan , où la comédie ne sera pas projetée du tout. Le directeur d'une société de distribution a ainsi indiqué à l'AFP russe (The RIA Novosti news agency) que le film américain satirique de Larry Charles ne sera pas diffusé au Tadjikistan : "Nous n'avons pas d'endroit pour le diffuser (…). Nous ne sommes pas en mesure de montrer tous les films", a t-il déclaré tout en voulant garder l'anonymat.  Si ce dernier avance l'hypothèse du manque de moyens, de nombreux critiques de cinéma interprètent différemment cette censure. La décision aurait été prise à cause du caractère provocateur du film, qui raconte l'histoire d'un dictateur à la tête de la République fictive du Wadiya régnant avec une main de fer sur ses sujets. Sur place, la critique Lidia Saidova a par exemple cité que "The Dictator va offenser de nombreuses personnes, il ne va sans doute pas avoir le soutien de nos spectateurs". Un aveu qui fait depuis couler beaucoup d'encre.La source explique tout de même que malgré la censure, une petite avancée est ressentie dans certains pays d'Asie Centrale : en Ouzbékistan, des scènes entières ont été coupées, mais le site rappelle que "dans le cas de Borat et Brüno, les films n'avaient tout simplement pas été diffusés." The Dictator sortira sur nos écrans ce 20 juin prochain.Bande annonce :