Naomi Watts : « On savait dès le départ que les réactions sur Diana seraient extrêmes en Grande-Bretagne »
So Watts
Alors Naomi, heureuse d?être à Paris ?« Oui. J?espère pouvoir m?échapper un peu »Nous avons rencontré Naomi Watts deux jours après la première de Diana à Londres, où les critiques assassines du film ont installé une ambiance de grand malaise. Fatiguée, gênée, vulnérable, l?actrice (qui n?a jamais autant ressemblé à Lady Di) n'en aime pas moins parler de son travail et commenter sa filmo. Retour plus ou moins bref sur quatre de ses films.<strong>Propos recueillis par Benjamin Rozovas</strong><em>Un portrait de Naomi Watts a découvrir dans le prochain numéro de Première dès mercredi dans les kiosques</em>
Diana d'Oliver Hirschbiegel
« Chacun s?identifie à elle de manière différente. Diana est comme un miroir qui nous renvoie l?image qui nous arrange. Elle avait du charisme, de l?humour. C?était un esprit libre. Je vous jure que je n?ai rien inventé, que je n?ai pas voulu faire "ma mignonne" ».« Je n?ai pas suivi les réactions suscitées par le film. Olivier veut absolument me faire lire les critiques, mais ce n?est pas une bonne idée. On savait dès le départ que les réactions seraient extrêmes en Grande-Bretagne. L?opinion a toujours été divisée là-bas au sujet de Lady Di, même de son vivant. C?est un sujet sensible. Les Anglais ont le sentiment qu?elle leur appartient, mais eux-mêmes ne savent pas quoi penser? Qu?est-ce qu?on peut y faire ? Endosser un autre rôle j?imagine. Faire un autre film ».
The Impossible de Juan Antonio Bayona
« Un miracle, ce film, mais aussi une agonie. Je ne suis pas près de replonger dans un rôle pareil ».
Perfect Mothers d'Anne Fontaine
« Quand j?ai lu le scénario, j?ai pensé : "tiens, un sujet inhabituel". On évoque rarement l?intimité féminine de cette manière? Le film décrit une situation complexe, très inconfortable. Je me suis dit : "Oh mon Dieu ! Que font ces personnages ?" Mais aussi rapidement que je les avais condamnés, j?ai appris à leur pardonner. C?est intéressant de se dire : "Quelle honte !", et ensuite : "J?en veux plus !" ».
21 Grammes d'Alejandro Amenabar
« Pour cette scène de <em>21 Grammes</em>, on a fait plein de répétitions. Il y avait deux médecins : l?un était doux, attentionné et prenait soin de moi en m?annonçant la mauvaise nouvelle, l?autre était méthodique et froid. On a répété avec le premier. Au moment de tourner, je suis arrivée très concentrée, je n?ai même pas regardé mes partenaires, puis quand le réalisateur a dit "Action !", j?ai levé les yeux et je me suis aperçu que les deux docteurs/acteurs avaient échangé leurs répliques et leurs costumes. Le metteur en scène avait tout inversé, j?étais terrorisée ! C?était le méchant médecin qui m?annonçait que mon fils était mort ! Alejandro a utilisé cette première prise et le choc sur mon visage vient de là. Intéressant, non ? »
Alors Naomi, heureuse d’être à Paris ?« Oui. J’espère pouvoir m’échapper un peu »Nous avons rencontré Naomi Watts deux jours après la première de Diana à Londres, où les critiques assassines du film ont installé une ambiance de grand malaise. Fatiguée, gênée, vulnérable, l’actrice (qui n’a jamais autant ressemblé à Lady Di) n'en aime pas moins parler de son travail et commenter sa filmo. Retour plus ou moins bref sur quatre de ses films.Propos recueillis par Benjamin RozovasUn portrait de Naomi Watts a découvrir dans le prochain numéro de Première dès mercredi dans les kiosques
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