Madame RaymondeDenis d’Arcangelo remet ça. Pour le troisième volet de sa trilogie (Madame Raymonde en 2001, Madame Raymonde revient en 2008 et aujourd’hui Madame Raymonde exagère), il endosse à nouveau les habits son personnage fétiche. Toujours aussi braillarde et gouailleuse, cette digne fille d’Arletty (en un peu plus virile et alcoolisée) s’inscrit dans la lignée de ces personnages improbables à l’humour grinçant et jouissif que l’on a toujours adorés, de Madame Sarfati à Maria Ulrika Von Glotte. Madame Raymonde exagère, au Vingtième Théâtre, à 19h30 du mercredi au samedi et à 15h le dimanche.Yvette Leglaire A elle seule, elle est un condensé de tout ce qu’il y a de plus has-been et de plus minoritaire dans la chanson française. Elle a été de tous les mouvements artistiques et n’en a marqué aucun. Elle est alcoolique, graveleuse, prétentieuse et caricaturale. Et pourtant, on l’aime. On l’aime parce qu’elle ressemble comme deux gouttes d’eau à cette tante déjantée et borderline qui existe au sein de chaque famille, dont on a toujours un peu honte mais qui nous fait rire malgré tout. Je reviendrai, au Point-Virgule, à 22h15 le dimanche.
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