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La Vénus à la fourrure : décidément, l'œuvre sulfureuse de Sacher-Masoch connaît un regain d'intérêt prononcé ces derniers temps, le film de Polanski ayant remis au goût du jour ce dialogue sous haute tension, entre un metteur en scène en plein casting et une comédienne troublante et culottée, qui s'approprie le rôle avant même d'avoir été choisie. Le film valut cette année à Polanski un César du Meilleur Réalisateur bien mérité.C'est sur les planches désormais que ce huis clos magnétique trouvera son écrin, jeu de dupes et de manipulation virtuose, où les rapports de domination et de soumission brouillent les pistes. En septembre prochain en effet, le Théâtre Tristan Bernard accueillera Marie Gillain (succédant à Emmanuelle Seigner dans la version filmée) en face à face avec Nicolas Briançon (succédant à Mathieu Amalric). Un nouveau duo donc, sous la houlette du metteur en scène Jérémie Lippmann, habitué à diriger des célébrités.