Le vampire : On ne le présente plus. Ici, c’est Gary Oldman qui prête ses traits au comte Vlad Dracul. Anéanti par le suicide de celle qu’il aimait plus que tout, Vlad abandonne l’Eglise, sa condition humaine et même son nom pour devenir Dracula. Sa rencontre avec Jonathan Harker affichant le bonheur auquel lui-même n’a jamais pu goûter rouvrira sa blessure provoquant sa perte dans un ultime combat contre sa némésis, Van Helsing.Sa proie : Mina Harker, la jolie Winona Ryder dont l’angélique visage gothico-romantique rappelle à Dracula sa défunte bien-aimée Elizabetha et Lucy (Sadie Frost) qu’il utilise pour parvenir à ses fins.On retient : Le Dracula de Coppola, par trois fois oscarisé, est indéniablement le plus fidèle à l’œuvre de Bram Stocker s’éloignant des poncifs nosferatesques pour offrir au public une vraie trame dramatique. C’est également le début de l’engouement des spectatrices pour ces héros ténébreux et sensuels. Par la suite, les vampires n’auront de cesse d’être présentés sous des traits fins et aristocratiques soulignés par une fragile pâleur.
Commentaires