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M6 consacre sa soirée aux petites voitures du studio.

A l’occasion de la sortie de Cars 3 au cinéma, M6 programme une soirée Cars. A 21h, la chaîne diffusera le premier volet, puis sa suite à 23h05. Deux épisodes classés par Première au sein de notre top Pixar.

Cars 3 - Brian Fee : "Il ne faut pas être un génie pour réaliser un film d'animation"

Le film de John Lasseter et Joe Ranft, sorti en 2006, figure sur le podium. A la deuxième place derrière Les Indestructibles. "Deuxième sur la ligne d’arrivée, pour la puissance de l’oxymore poétique (le sentiment de la perte qui rugit sous les capots des winners), la beauté chromée et le fétichisme 50's. Mal-aimé et généralement abonné au bas de classement des tops Pixar, Cars est en réalité une vraie merveille si on accepte son rythme et ses présupposés. John Lasseter signe un grand caprice auteurisant, un film-concept flamboyant (un road movie qui ne bouge pas), une merveille technologique (encore aujourd’hui la course du début n’a pas été surpassée) et une ode renversante à l’Americana. Cette virée nostalgique est une rêverie conceptuelle de 120 minutes objectivement plus proche du Lynch d’Une Histoire vraie que des Fous du volant. La Route 66, les enseignes de néons, le zinc 50’s et Paul Newman… Pixar en roue libre, à son plus haut sommet conceptuel et à son top technique."


Pourquoi les personnages de Cars n'ont pas de parents ?

Cars 2, du même Lasseter et de John Lewis, est sorti en 2011 et se place un peu plus loin, en 12e position. "Cars 2 est loin d’être la croute cynique et mercantile unanimement détestée. Une fois admis que c’est l’inverse du 1 (trépidant, voyageur, centrifuge), sa coolitude de spy-flick et son génie esthétique emportent définitivement le morceau. Après la main street de Radiator Spring, Lasseter nous offre le monde, ses voitures, ses panneaux de signalisation, son architecture avec une passion de fétichiste qui frise la névrose (Tokyoooo !). C’est un peu long, parfois touffu, mais le film possède deux armes fatales. 1/ Avoir évacué Flash pour faire de Martin - la dépanneuse demeurée - le vrai héros du film. Lorsque le thriller prend le pas sur la course, lorsque McQueen comprend qu’il n’est plus le boss, il se passe quelque chose de fou : on devient comme Flash. On a tout à coup très envie de savoir ce qu’il va se passer. Et 2/ si Paul Newman n’est plus de la partie, le super-espion britannique est doublé en VO par Michael Caine. Très grosse classe. Allez : un dernier argument pour la route (ah ah). Cars 2 possède de loin l’ouverture la plus bandante de tous les Pixar (Finn McMissile sur la plateforme pétrolière). Vous n’avez pas envie de le revoir là ?"


Voici le top Pixar complet

Et notre critique de Cars 3