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VIDEOS - Une rétrospective de la carrière d'Eli Wallach

Une rétrospective de la carrière d'Eli Wallach

"J'ai joué plus de bandits, de voleurs, d'assassins, de seigneurs de guerre, d'agresseurs ou de mafieux qu'on en peut compter" déclarait Eli Wallach en recevant un Oscar d'honneur en 2010. Splendide truand pour Sergio Leone (Le bon, la brute et le truand et ses multiples avatars qui ont suivi), bandit mexicain pour John Sturges (Les sept mercenaires), parrain mafieux pour Francis Ford Coppola (Le Parrain 3), Wallach a conquis l'Ouest au début de sa carrière et, au fil de grands et petits western, a gravé sa figure dans le marbre du mythe fondateur américain. Mais il sortit aussi du farwest. Il fut amoureux transi de Marilyn dans Les Désaxés, séducteur de Carroll Baker dans Baby Doll, sergent instructeur de James Caan dans <em>Permission d'aimer</em>. Il fut même Napoléon (dans <em>Les aventures du brigadier Gerard</em> de Jerzy Skolimowski). Et, ces vingt ou trente dernières années, il symbolisa surtout la mémoire d'Hollywood, matérialisée sous la forme d'un vieillard touchant qui pouvait voler un film en une apparition.Retour (condensé) sur 60 ans de cinéma avec Eli Wallach.<strong>Frédéric Foubert, Sylvestre Picard, Gérard Delorme et Vanina Arrighi de Casanova</strong>

Lord Jim (1965)

Dans Lord Jim de Richard Brook, Eli Wallach est l?un des antagonistes les plus mémorables de Peter O'Toole. Dans le rôle d?un général renégat d?origine française, il joue une franche fripouille, qui manipule O?Toole avec une intelligence diabolique, tout en méprisant la lâcheté de son allié joué par Curd Jürgens. Avec ses mimiques cruelles et sa façon réjouie de jouer avec son pistolet, il préfigure le personnage de Tuco qu?il jouera moins de deux ans plus tard pour Sergio Leone.

Mystic River (2003)

A la fin du tournage du <em>Bon, la Brute et le Truand</em>, Eastwood avait dit à Wallach : « Les westerns italiens, c?est fini pour moi. Je rentre aux Etats-Unis, je fonde ma boite de production et je vais réaliser mes propres films. » Wallach, de son propre aveu, n?y croyait qu?à moitié. Plus de 30 ans après, il finit par se retrouver devant la caméra de son vieux copain, pour un cameo en patron de « liquor store » dans Mystic River. Une petite scène de rien du tout, qui scelle néanmoins l?amitié indéfectible entre Blondin et Tuco.

"J'ai joué plus de bandits, de voleurs, d'assassins, de seigneurs de guerre, d'agresseurs ou de mafieux qu'on en peut compter" déclarait Eli Wallach en recevant un Oscar d'honneur en 2010. Splendide truand pour Sergio Leone (Le bon, la brute et le truand et ses multiples avatars qui ont suivi), bandit mexicain pour John Sturges (Les sept mercenaires), parrain mafieux pour Francis Ford Coppola (Le Parrain 3), Wallach a conquis l'Ouest au début de sa carrière et, au fil de grands et petits western, a gravé sa figure dans le marbre du mythe fondateur américain. Mais il sortit aussi du farwest. Il fut amoureux transi de Marilyn dans Les Désaxés, séducteur de Carroll Baker dans Baby Doll, sergent instructeur de James Caan dans Permission d'aimer. Il fut même Napoléon (dans Les aventures du brigadier Gerard de Jerzy Skolimowski). Et, ces vingt ou trente dernières années, il symbolisa surtout la mémoire d'Hollywood, matérialisée sous la forme d'un vieillard touchant qui pouvait voler un film en une apparition.Retour (condensé) sur 60 ans de cinéma avec Eli Wallach.Frédéric Foubert, Sylvestre Picard, Gérard Delorme et Vanina Arrighi de Casanova