EXCLU PHOTOS - Vincent Lagaf' : "J'ai été toxicomane pendant 30 ans"
EXCLU PHOTOS - Vincent Lagaf' : "J'ai été toxicomane pendant 30 ans"
EXCLU PHOTOS - Vincent Lagaf' : "J'ai été toxicomane pendant 30 ans"
Vincent Lagaf'
Vincent Lagaf' et Alexandre Debanne
<strong>Le 13 février, Vincent Lagaf? sera le rédacteur en chef d?Automoto. L?occasion pour lui d?essayer des voitures et de parler de quad, véhicule avec lequel il a participé à la Transfennec, en Tunisie, peu avant les événements récents. Là-bas, il retrouvé son ami Alexandre Debanne, venu réaliser un documentaire. Télé 7 Jours était sur place. Interview croisée, en exclusivité.</strong>pagebreak<strong>Comment vous êtes-vous retrouvés au milieu du désert ?</strong>Vincent Lagaf? : Pour la douzième année, je parraine la Transfennec, un raid qui privilégie la convivialité à la compétition. AD : Moi c?est ma toute première. J?en filme les coulisses pour Motors TV (diffusion le 5 mars à 13.50, ndlr).VL : J?aime l?ambiance qui y règne. Ici, personne ne se réjouit de voir un gars en rade au bord d?une piste.AD : C?est l?esprit démerde et la solidarité qui prédominent, un peu comme dans le Paris-Dakar des anciens temps. Sur le Dakar d?aujourd?hui, l?esprit est plus proche de la hyène que du fennec.pagebreak<strong>De vous deux, qui est le plus casse-cou ?</strong>VL : C?est lui !!!AD : C?est lui !!! Même si j?ai été le plus accidenté, le plus barge, c?est lui. Dès qu?il y a une possibilité de faire le c?, c?est Vincent qui la trouve. Moi, j?ai considérablement levé le pied. VL : Mais bon, je n?ai pas été dans le coma comme lui, même si j?aurais pu y rester. pagebreak<strong>Depuis cette expérience, voyez-vous la vie autrement ?</strong>VL : On a décidé de ne plus accorder d?importance aux c? . AD : C?est vous dire le tri sélectif !VL : Je veux uniquement profiter du plaisir que la vie peut apporter. Avec les gens dont j?ai envie.AD : C?est fabuleux d?avoir ça ancré dans la tête. Ça simplifie l?existence. C?est vivre tel qu?on est. Pas pour soi, mais tel qu?on est. Sans avoir besoin de se déguiser.VL : Et puis ça permet de corriger certains de ses petits défauts. Je vais faire un coming out, j?ai été toxicomane pendant 30 ans, j?ai ingurgité des tas de produits. Ça fait un an que j?ai eu une prise de conscience. Je suis très content d?avoir tiré un trait là-dessus.AD : J?étais bordélique? Devenu organisateur du Raid Amazones (compétition 100 % féminine), je suis limite maniaque.pagebreak<strong>Vincent enregistre d?excellentes audiences avec le Juste Prix et Alexandre a déjà remporté le Grand Concours des animateurs. Aucune jalousie entre vous ?</strong>AD : Le succès de Vincent est symptomatique de notre époque. Les gens se sentent perdus. Voir quelqu?un de naturel, ça les rassure. Quant au Grand Concours? je suis surtout fier par rapport à mon fils, à qui je peux mettre le pression pour ses devoirs.VL : Le Grand Concours?, on m?a proposé de le faire, et je me suis lamentablement planté. Donc je le refuse désormais systématiquement en prétextant d?une manière tout à fait couard un emploi du temps surchargé.pagebreak<strong>Pourriez-vous animer une émission ensemble ?</strong>VL : Ce serait dramatique.AD : Dans quel sens tu dis ça ?VL : Pour le tournage. Ce serait très long car on rigolerait beaucoup.AD : Il y a une vraie connivence entre nous. Et si on pouvait faire un truc utile, de solidarité, avec une notion de voyage, ce serait pas mal.pagebreak<strong>Tous les deux avez déjà joué la comédie. Des projets dans ce domaine ?</strong>AD : J?ai décliné un rôle l?été dernier, pour une fiction qui marche pourtant bien. Je ne peux en dire plus?VL : Je pourrais tourner au printemps une fiction pour TF1 sur le monde du football. Un beau défi pour moi qui ne connais rien à ce milieu.<strong>Interview Frédéric Lohézic pour Télé 7 Jours</strong>Voir aussi www.raid-quad-transfennec.com
Vincent Lagaf' et Alexandre Debanne
Le 13 février, Vincent Lagaf’ sera le rédacteur en chef d’Automoto. L’occasion pour lui d’essayer des voitures et de parler de quad, véhicule avec lequel il a participé à la Transfennec, en Tunisie, peu avant les événements récents. Là-bas, il retrouvé son ami Alexandre Debanne, venu réaliser un documentaire. Télé 7 Jours était sur place. Interview croisée, en exclusivité.Comment vous êtes-vous retrouvés au milieu du désert ?Vincent Lagaf’ : Pour la douzième année, je parraine la Transfennec, un raid qui privilégie la convivialité à la compétition. AD : Moi c’est ma toute première. J’en filme les coulisses pour Motors TV (diffusion le 5 mars à 13.50, ndlr).VL : J’aime l’ambiance qui y règne. Ici, personne ne se réjouit de voir un gars en rade au bord d’une piste.AD : C’est l’esprit démerde et la solidarité qui prédominent, un peu comme dans le Paris-Dakar des anciens temps. Sur le Dakar d’aujourd’hui, l’esprit est plus proche de la hyène que du fennec.De vous deux, qui est le plus casse-cou ?VL : C’est lui !!!AD : C’est lui !!! Même si j’ai été le plus accidenté, le plus barge, c’est lui. Dès qu’il y a une possibilité de faire le c…, c’est Vincent qui la trouve. Moi, j’ai considérablement levé le pied. VL : Mais bon, je n’ai pas été dans le coma comme lui, même si j’aurais pu y rester. Depuis cette expérience, voyez-vous la vie autrement ?VL : On a décidé de ne plus accorder d’importance aux c… . AD : C’est vous dire le tri sélectif !VL : Je veux uniquement profiter du plaisir que la vie peut apporter. Avec les gens dont j’ai envie.AD : C’est fabuleux d’avoir ça ancré dans la tête. Ça simplifie l’existence. C’est vivre tel qu’on est. Pas pour soi, mais tel qu’on est. Sans avoir besoin de se déguiser.VL : Et puis ça permet de corriger certains de ses petits défauts. Je vais faire un coming out, j’ai été toxicomane pendant 30 ans, j’ai ingurgité des tas de produits. Ça fait un an que j’ai eu une prise de conscience. Je suis très content d’avoir tiré un trait là-dessus.AD : J’étais bordélique… Devenu organisateur du Raid Amazones (compétition 100 % féminine), je suis limite maniaque.Vincent enregistre d’excellentes audiences avec le Juste Prix et Alexandre a déjà remporté le Grand Concours des animateurs. Aucune jalousie entre vous ?AD : Le succès de Vincent est symptomatique de notre époque. Les gens se sentent perdus. Voir quelqu’un de naturel, ça les rassure. Quant au Grand Concours… je suis surtout fier par rapport à mon fils, à qui je peux mettre le pression pour ses devoirs.VL : Le Grand Concours…, on m’a proposé de le faire, et je me suis lamentablement planté. Donc je le refuse désormais systématiquement en prétextant d’une manière tout à fait couard un emploi du temps surchargé.Pourriez-vous animer une émission ensemble ?VL : Ce serait dramatique.AD : Dans quel sens tu dis ça ?VL : Pour le tournage. Ce serait très long car on rigolerait beaucoup.AD : Il y a une vraie connivence entre nous. Et si on pouvait faire un truc utile, de solidarité, avec une notion de voyage, ce serait pas mal.Tous les deux avez déjà joué la comédie. Des projets dans ce domaine ?AD : J’ai décliné un rôle l’été dernier, pour une fiction qui marche pourtant bien. Je ne peux en dire plus…VL : Je pourrais tourner au printemps une fiction pour TF1 sur le monde du football. Un beau défi pour moi qui ne connais rien à ce milieu.Interview Frédéric LohézicVoir aussi www.raid-quad-transfennec.com
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