Réalisateur, scénariste, producteur et auteur, Ilan Duran Cohen est né en 1963 à Rehovot, en Israël. Il vit à Paris jusqu’en 1985, année où il part étudier le cinéma à la célèbre New York Film School. Il y réalise son premier court métrage, Head Shot.Après un second court métrage, Ilan Duran Cohen signe, en 1991, son premier long métrage, Lola Zipper, où apparaissent des acteurs comme Jean-Paul Comart, Arielle Dombasle et Judith Reval. Il assure aussi la réalisation d'un documentaire, Black Cow Boy. Son premier film, qui aborde les aléas de la célébrité, essuie un échec retentissant qui pousse son réalisateur à s’éloigner des plateaux de tournage afin de se consacrer à sa deuxième passion, l’écriture.En 1997, il publie aux éditions Actes Sud un premier roman intitulé Chronique alicienne. Cet ouvrage, largement autobiographique, se caractérise par un humour cynique mais aussi une grande sensibilité. On retrouvera encore cette caractéristique dans son deuxième roman, paru deux ans plus tard chez le même éditeur, Le Fils de la sardine. Le style décalé de ces deux livres est à la base de leur succès.Fort de cette réussite dans le domaine littéraire, Ilan Duran Cohen décide de faire son retour dans l’univers cinématographique. En 2000, il met en scène son deuxième film, La Confusion des genres, avec Julie Gayet, Alain Bashung, Nathalie Richard ou encore Cyrille Thouvenin. Ce long-métrage, montré en ouverture des rencontres cinématographiques de Paris et en compétition officielle au Festival Thessalonique, retrace l’histoire d’un avocat de quarante ans (interprété par Pascal Greggory) qui hésite à épouser sa fiancée parce qu’il est aussi attiré par une autre femme et deux hommes. Le film est un énorme succès et permet à Greggory d’être nommé au César du Meilleur acteur l’année suivante. En 2004, Ilan Duran Cohen réalise Les Petits-Fils, avec Guillaume Quatravaux et Reine Ferrato. Muni d'une DV, le réalisateur y décrit la vie d’un jeune homme qui, après avoir perdu sa mère aimante, cherche à sortir du carcan de l’amour étouffant de sa grand-mère. Deux ans plus tard, le cinéaste dresse le portrait des relations amoureuses entre Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir dans un téléfilm intitulé Les Amants du Flore, avec Lorant Deutsch et Anna Mouglalis. Le 26 novembre 2008, son nouveau long-métrage, Le plaisir de chanter, sort au cinéma. Il s'agit d'une comédie policière mettant en scène Jeanne Balibar, Amira Casar, Marina Foïs et de nouveau Lorant Deutsh. Le film est bien accueilli par la critique ainsi que par le public. La même année, il publie un ouvrage intitulé Face aux masses centré sur les vices qui rongent la société. Il est également l’auteur d’un biopic musical appelé Mike Brant forever sur le chanteur crooner israélien Mike Brant.