A la tête d’une nouvelle émission sur l’histoire, Christine Bravo confirme sa passion pour l’histoire mais cherche aussi à prendre le large.
C’est avec sa gouaille traditionnelle et son franc parlé célèbre que Christine Bravo va présenter Sous les jupons de l’histoire, une série de portraits féminins historiques où chaque mercredi, sur Chérie 25, on pourra en apprendre davantage sur Marie-Antoinette, Joséphine de Beauharnais ou encore Diane de Poitiers. Et ce n’est pas un hasard pour la célèbre présentatrice, car l’histoire ça a toujours été son dadas comme elle l’explique à Télé Câble Sat : "C’est un projet que je tenais à disposition de la télévision, car l’histoire est une passion qui remonte à l’enfance. Issue de parents et grands-parents réfugiés politiques espagnols, j’ai baigné dans l’histoire de leur pays. Mon père me racontait Charles Quint, Colomb, Cortès, et moi, petite fille, j’écoutais. […] A 18 ans, je me suis inscrite en fac d’histoire".Mais contrairement à Franck Ferrand qu’elle considère "pointu" et Stéphane Bern qu’elle trouve "émerveillé par les monarques et les lambris", l’ex-animatrice de Frou frou mise sur un point de vue féminin et un regard décalé sur l’histoire : "Parce que je me suis rendue compte qu’elles (les reines) étaient considérées comme des ventres, alors qu’elles étaient très éduquées, parlaient plusieurs langues, apportaient la culture de leur pays, dont on les arrachait à 14 ans. Ce qu’elles vivaient en France était tragique : on les faisait pondre à la chaine, elles en mouraient à 25 ans. Et en plus, elles étaient trompées car les rois de France étaient des queutards : tous des DSK !" Et cette façon de raconter l’histoire avec des références actuelles est importante pour Christine : "C’est pour que les gens retiennent mieux. Alors je dis que Diane de Poitiers était une cougar, que Louis XII était le Gainsbourg de son époque […] ou que Charles VIII est mort à Roland Garros. […] C’est ce que j’ai appris à l’école normale d’instituteurs : en faisant rire, vous transmettez ce que vous voulez".Un retour en grande forme pour la présentatrice blonde au fort tempérament après un passage à vide. Un moment un peu difficile qui semble tout de même l’avoir détendue et lui avoir fait découvrir ses envies d’ailleurs : "Dire que j’ai été virée de France 2 car je ne faisais « que » 20% d’audience le samedi à 19h ! A 30 ans, je me battais pour exister. Aujourd’hui la notoriété, je m’en fiche, je travaille pour vivre et dès que je peux payer mes charges, je n’ai qu’une envie : partir. […] J’ai le fantasme Into the wild (film de Sean Penn – NDLR) : je voudrais refaire le chemin de l’aventurier américain jusqu’en Alaska, essayer de retrouver des gens qui l’on croisé". Et le fantasme s’arrêtera là car Christine n’a pas envie de la même fin : "Mais je ne finirai pas comme lui, j’ai un appétit de vivre incommensurable".
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