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Ce soir, lundi 5 mars, dans l'émission de la campagne présidentielle, Parole de candidat sur TF1, Laurence Ferrari reçoit sur son plateau, Marine Le Pen, puis Jean-Luc Mélenchon. Une situation qui déplait au candidat du Front de gauche, qui accuse la chaîne et le CSA de manquer d'équité.

Ce soir, lundi 5 mars, dans l'émission de la campagne présidentielle, Parole de candidat sur TF1, Laurence Ferrari reçoit sur son plateau, Marine Le Pen, puis Jean-Luc Mélenchon. Une situation qui déplait au candidat du Front de gauche, qui accuse la chaîne et le CSA de manquer d'équité.Tout comme la semaine dernière dans Des Paroles et des actes sur France 2, cette semaine c'est Parole de candidat sur TF1 qui invite Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon dans le cadre de la campagne présidentielle. Et tout comme la semaine dernière, ces invitations font des polémiques. Si la semaine dernière c'est Marine Le Pen qui refusait que Jean-Luc Mélenchon soit invité en même temps qu'elle pour faire un débat, cette semaine c'est Jean-Luc Mélenchon qui est indigné d'être invité dans l'émission après Marine Le Pen, candidate du Front National.En cause, le temps de parole qui est accordé au candidat du Front de gauche. Jean-Luc Mélenchon révèle sur son blog que "TF1 me donne généreusement une demi-heure de temps de parole en soirée. Mais auparavant vous aurez dû subir une heure et demie de madame Le Pen !". Une situation que Jean-Luc Mélenchon a déjà vécu la semaine dernière dans Des Paroles et des actes et qui commence à l'indisposer, "Surtout quand il est évident que notre temps de parole est déjà grossièrement sous-estimé".En effet le candidat du Front de gauche estime que la télévision et la radio ne lui accordent pas assez de temps d'antenne et de temps de parole. Celui qui dispose, au 24 février, de 27 heures et 52 minutes de temps de parole à la télévision en générale, toutes chaînes et toutes émissions confondues, est bien loin des 165 heures de Nicolas Sarkozy ou des 142 heures de François Hollande. Sur son blog il s'en prend donc au CSA et à ses dirigeants qu'il qualifie de "piteuse commission" et prévoit de la dissoudre "le moment venu il faudra dissoudre cette commission qui vient de faire la preuve de son inutilité coûteuse."Jean-Luc Mélenchon et son parti ne comptent alors pas se laisser faire par se qu'ils qualifient d'injustice. Et dans une lettre au CSA, il revient sur sa participation limité à l'émission Parole de candidat, face à Marine Le Pen qui dispose déjà de plus de 48 heures 34minutes de temps de parole, toutes chaînes et tous programmes confondus. Il accuse par le même temps le CSA de ne pas êtres impartiale "Cette émission politique sera la seule de la première chaîne française durant la période d’équité. Elle est donc d’importance. Six candidats ont été retenus par elle. Deux, Nicolas Sarkozy et François Hollande, bénéficient d’une émission entière. Les quatre autres se partagent le temps d’antenne, François Bayrou et Marine Le Pen en « prime time », Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon en 2ème partie de soirée derrière les deux premiers nommés et avec un temps de parole bien moindre. Il s’agit pour nous clairement d’un choix politique qui évidemment ne peut qu’influencer les électeurs. Il a une conséquence inédite : trois des quatre candidats à bénéficier de la case « prime time » sont de droite !"Malgré ce mécontentement du président du Front de gauche et candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon sera bel et bien présent ce soir sur TF1 dans Parole de candidat, où il profitera certainement de ce peu de temps pour exprimer sa colère devant les téléspectateurs.Parole de candidat, l'émission politique qui a du mal à décoller dans les audiences, c'est ce soir, lundi 5 mars, à 20h50 sur TF1 avec Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen