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"Le 5 décembre, le lendemain de la Miss France d’Endemol, on sera fier de présenter notre première Miss Nationale", révèle Geneviève de Fontenay à Nicematin.com. En plein casting de ses Miss, l'ex présidente du comité Miss France s'est livrée au quotidien dans une interview vérité.

"Le 5 décembre, le lendemain de la Miss France d’Endemol, on sera fier de présenter notre première Miss Nationale", révèle Geneviève de Fontenay à Nicematin.com. En plein casting de ses Miss, l'ex présidente du comité Miss France s'est livrée au quotidien dans une interview vérité. Ce matin, le site internet du quotidien Nice Matin diffusait une interview de Geneviève de Fontenay réalisée en marge de l’élection de sa Miss Côte d’Azur à Grasse. La dame au chapeau est revenue avec l'honnêteté qu'on lui connaît sur son "divorce" avec Endemol et les rêves qu'elle continue d'avoir à 78 ans pour sa nouvelle élection, Miss Nationale, qui prendra effet le 5 décembre prochain.Depuis qu'elle a quitté la présidence du comité Miss France fin mars, elle avoue se sentir "libérée". "Je revis, confie-t-elle. Avant j’avais l’impression d’être emprisonnée." Elle avoue cependant réaliser que tout ce chahut autour d'une guerre des Miss n'avait pas lieu d'être : "Il y a beaucoup plus grave que le fait d’avoir deux Miss en France." Elle ne pense d'ailleurs pas à sa succession : "De toute façon, je ne verrai rien une fois morte, alors ça n’a aucune importance."Bref, c'est une Geneviève de Fontenay plus détendue et plus détachée qu'a rencontré Nicematin.com. Il faut dire que la justice l'y a aidée. Elle explique : "J’ai l’arrêt de la première chambre de la cour d’appel avec moi qui stipule que la clause de non-concurrence était illicite. Cette clause du tribunal de commerce était violente. J’étais bâillonnée. Alors que maintenant, je suis dans mon droit. Endemol s’est pourvu en cassation et j’attends de voir comment ils vont le motiver."Celle qui a mis sur pied l'entité Miss France réalise qu'elle a "l’opinion publique derrière [elle]". "Ce capital sympathie, c'est ma force", réalise-t-elle., contrairement à ses adversaires, à qui elle ne peut s'empêcher de lancer un petit pic : "J’ai une image, alors qu’Endemol ou Sylvie Tellier n’ont aucune image."Elle affirme d'ailleurs avoir totalement coupé les ponts avec son ancienne Miss France, aujourd'hui directrice générale de la Société Miss France. Il en est de même avec les 4 dernières couronnées, Malika Ménard, Chloé Mortaud, Valérie Bègue et Rachel Legrain-Trapani, qui ont choisi le clan Endemol. En revanche, elle ne cache pas s'appuyer sur certaines autres qui la soutiennent, comme Élodie Gossuin, Mareva Galanter ou Sonia Rolland (plusieurs de nos interviews de ces Miss le prouvent).La première, à la carrière encore très médiatique (chroniqueuse sur France 4 et animatrice sur TF6) présentera d'ailleurs à ses côtés le concours Miss Nationale 2011 diffusé sur plusieurs chaînes régionales dont IDF1 le 5 décembre prochain depuis la salle Wagram à Paris. A propos de cet évenement préparé à la hâte, elle précise qu'il "se met doucement en place" et que "d’ici un an, on prendra beaucoup plus de consistance." C'est pourquoi elle reste indulgente envers TF1, qui a préféré conserver la diffusion du concours Miss France d'Endemol : "Le monopole va se lézarder. Mais j’espère malgré tout que l’audimat sera au rendez-vous. Comme ça, Endemol ne pourra pas nous accuser de concurrence. Mais d’ici un an, tout peut changer..."Résultat des courses les 5 et 6 décembre 2010, au lendemain des deux concours concurrents. TF1, qui réalise chaque fin d'année autour de 40% de PDA avec le concours de beauté, soit l'un de ses meilleurs scores annuels, perdra-t-il des adeptes, fans jusqu'alors des traditions souhaitées par Geneviève de Fontenay ? On a hâte de voir ça...