On le disait fini après l’échec de son album MP3, au son très étasunien, en 2008, et pourtant son passage à Danse avec les stars à changer la donne : M. Pokora est désormais incontournable. C’est dans Télé 7 jours, aujourd'hui en kiosques, que le jeune chanteur de 28 ans revient sur son parcours étonnant.Chanteur, c’était un rêve mais ce n’était pas le seul. Sa première idée de carrière ? Footballeur. Une passion qu’il a découverte grâce à son père, ancien joueur professionnel : "J’ai toujours regardé les matchs avec lui à la télévision, je l’accompagnais le week-end quand il jouait encore en amateur à la fin de sa carrière. J’ai commencé à jouer en club à l’âge de 6 ans". Mais un mauvais coup va modifier ses plans : "J’avais fait un essai à Sedan, alors qu’ils étaient encore en Ligue 1. Ça ne s’est pas très bien passé. J’ai pris un sacré coup derrière la tête. J’ai tout arrêté. Et j’allais reprendre quand j’ai commencé l’aventure Popstars".Une aventure plutôt bénéfique puisqu’avec le groupe les Linkup, il a remporté le télé-crochet. Un véritable changement de vie : "Ma vie bascule, je passe du mec qui vient d’avoir un BEP vente, qui s’est fait virer de son lycée, à quelqu’un qui gagne un concours, signe dans une grande maison de disques et enregistre un album. On me voit à la télé, j’ai de l’argent sur mon compte en banque. Des gens me demandent quel magazine je veux lire et ils vont me le chercher ! Je ne connaissais pas tout ça. Tous mes repères ont changé, et je n’avais pas 18 ans. Je me suis laissé porter avec l’impression d’être dans un film". S’en suit un album solo à succès puis une certaine perte de vitesse après un passage américain. Le succès, il le retrouve après sa participation à Danse avec les stars, qu’il remporte, et ses pris aux NRJ Music Awards. Le succès, la gloire et même des rencontres insolites comme celle avec Madonna, grâce à Brahim Zaibat (le compagnon de la chanteuse), chorégraphe de Robin des Bois, la comédie musicale dans laquelle il va jouer à partir du 26 septembre prochain. Et on peut dire que la Madonne l’a vraiment impressionné : "On a diné avec ses enfants. Elle est cool, terre à terre, je pense que c’est pour ça qu’elle en est arrivée jusque-là. Elle a la classe. J’ai beaucoup appris à son contact, en m’entrainant avec elle. Et…waouh ! Elle a 55 ans, moi je suis en pleine force de l’âge et je n’ai pas réussi à la suivre dans son sport quotidien. Pourtant, je suis habitué".10 ans de carrière, c’est aussi des changements de look. Et on peut dire que le chanteur a pas mal changé en passant du petit mec en jogging au jeune homme branché. Mais il a aussi augmenté son capital tatouage, des symboles importants : "J’ai cette envie depuis mes 10 ans. J’avais un cousin qui en avait un sur l’avant-bras, et j’en rêvais. En grandissant, j’adorais les Backstreet Boys, dont l’un des membres était tatoué. Je me disais que quand j’aurais un peu d’argent, je franchirais le pas. J’ai commencé avant Popstars. Aujourd’hui, j’ai de tout : des dates, des noms, des symboles… Ils marquent ma carrière. J’ai d’ailleurs pour projet de m’en faire un en rapport avec Robin des bois".Mais sa réussite actuelle, si elle lui fait plaisir et qu’il la savoure, ne lui suffit pas : M. Pokora veut plus et, surtout, il veut durer. Quand le magazine lui demande ce qu’il aimerait pouvoir dire s’il programmait une interview dans 10 ans, le chanteur semble avec des étoiles plein les yeux : "Que j’ai rempli le Stade de France. J’ai parié avec mes proches : je le ferai avant mes 35 ans. C’est une ambition, et je travaillerais dur pour que ça arrive. J’aimerais faire du cinéma aussi, un rôle à la Tom Hanks dans Forrest Gump. […] J’aimerais aussi dire que j’ai deux ou trois enfants. J’aurais 38 ans, donc j’espère ! Et globalement, j’aimerais que, dans vingt ans, on se dise que j’ai marqué mon époque. C’est ce que je veux. Chanter longtemps, comme Johnny !". Il semble plutôt bien parti, vous ne trouvez pas ?
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- M. Pokora : "J’aimerai que même dans 20 ans, on se dise que j’ai marqué mon époque"
M. Pokora : "J’aimerai que même dans 20 ans, on se dise que j’ai marqué mon époque"
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