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"Je suis fort""Je suis beau"Et je suis sérieusement dans la merde.Voici la scène d'ouverture de No Pain No Gain, la comédie d'action boostée aux stéroïdes de Michael Bay, l'histoire vraie d'un trio infernal de bodybuilders décérébrés que la bêtise et l'appât du gain transforment en dangereux criminels. Des trois, nous n'aurons droit dans cette première séquence qu'à Daniel Lugo, le "cerveau" de la bande incarné avec génie par Mark Wahlberg, roi de l'autopersuasion et du sophisme qui n'a qu'un credo, la culture physique. On comprend vite que No Pain No Gain commence par la fin et que, au vu du nombre de flics (et à leur équipement) à ses trousses, son héros est en très mauvaise posture.Trois lignes de dialogue qui définissent grossièrement mais efficacement le personnage, une course-poursuite, des cascades et une orgie de ralentis : en quelques plans, Michael Bay pose le décor et les enjeux de son film. Qui, pour rappel, revient sur l'histoire vraie d'un trio de bodybuilders ayant sévi au début des années 1990 en Floride, que la quête de réussite a conduit à commettre une série d'actes criminels pour lesquels ils ont tous été condamnés. Une histoire de muscles, d'american dream et de consternante bêtise traitée intelligemment par le réalisateur des Transformers.Sortie en salles le 11 septembre :