"Chacun de mes films a été un challenge, mais celui-ci l'est encore plus ! (...) Je veux surprendre le public en proposant un univers visuel novateur, jamais vu auparavant." C'est ainsi que Christophe Gans vendait son projet d'adaptation du conte de Madame de Villeneuve en février 2012. Un an et demi plus tard, l'équipe est aux Etats-Unis pour finir les effets spéciaux mais le tournage est achevé, laissant à Pathé la possibilité de montrer un aperçu de La Belle et la Bête revisité par l'auteur du Pacte des loups.La promesse novatrice n'est pas encore tenue dans cette première image du film, qui montre Léa Seydoux dans les bras d'un Vincent Cassel un peu menaçant, érotique et bestial, dans des costumes qui n'ont pas beaucoup évolué depuis la version de Jean Cocteau de 1946. Pourtant, ce n'est pas au surréalisme poétique du film de Cocteau que veut se mesurer Gans, qui adapte non pas la version pour enfants du conte de Madame de Villeneuve également adaptée par Disney, mais l'original, qui développait l'histoire d'une famille ruinée qui voit dans la rencontre avec cette Bête une occasion de se remettre sur pieds. Le cinéaste estime même dans une note que son film est "une métaphore de la situation déplorable dans laquelle se trouve le monde actuel" et que "La Belle et la Bête parle, entre autres, de la suprématie des rêves et de l'amour sur le matérialisme et la corruption - un thème plus pertinent que jamais".Cette photo n'est que le début de la promotion d'un film d'autant plus attendu que son actrice principale, après sa Palme pour La Vie d'Adèle, est une des stars les plus scrutées du moment. La Belle et la Bête par Christophe Gans, qui met également André Dussollier, Eduardo Noriega et Audrey Lamy à l'affiche, devrait sortie en salles en février 2014.