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Le deuxième long métrage de Joachim Trier confirme les promesses de Nouvelle donne, film bancal où perçaient une vision et un style personnels. Comme son prédécesseur, Oslo, 31 août s’inscrit dans un dispositif narratif précis : 24 heures de la vie d’un homme en crise, qu’on suit au gré de ses rencontres. Plus direct, moins éparpillé, le récit, librement inspiré du Feu Follet de Drieu La Rochelle, gagne ainsi en intensité dramatique. La meilleure idée du film consiste à ne jamais montrer les parents, la soeur et l’ancienne petite amie d’Anders dont on apprend, par personnes interposées ou par une voix intérieure, l’importance qu’ils tiennent dans sa vie. Les confronter au héros aurait certainement contribué à alourdir le propos qui s’interdit tout moralisme et tout jugement. Anders Danielsen Lie joue l’intériorité meurtrie avec une belle constance, comme dans cette très belle scène où son personnage, à la terrasse d’un café, réagit imperceptiblement aux discussions privées des anonymes qui l’entourent.
Titre original | Oslo, 31. august |
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Date de sortie | 29 février 2012 |
Durée | 95 mn |
Réalisé par | Joachim Trier |
Avec | Anders Lie , Hans Brenner , Johanne Ledang |
Scénariste(s) | Joachim Trier, Eskil Vogt |
Distributeur | Memento Distribution |
Année de production | 2011 |
Pays de production | Danemark, Suède, Norvège |
Genre | Drame |
Couleur | Couleur |
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