Le nouvel épisode de la série de Disney+ s'inspire de l'une des histoires les plus célèbres de R.L. Stine.
Après avoir partagé les cinq premiers épisodes de la nouvelle série Chair de poule le vendredi 13 octobre, Disney+ programme les trois derniers de façon hebdomadaire. Aujourd'hui arrive ainsi Le Pantin maléfique, une histoire directement inspirée par une poignée de livres de R.L. Stine consacrés à Slappy, une marionnette de ventriloque particulièrement machiavélique.
D'abord appelé Diabolo dans la traduction française, ce pantin a gardé son nom anglais pour la première adaptation en série des années 1990, ainsi que dans les films avec Jack Black sortis en 2005 et 2007 (dans le premier, la star lui prêtait même sa voix, en plus de jouer avec brio l'auteur des romans). Ici aussi, c'est sous le nom de Slappy qu'il revient, avec une nouvelle apparence, cependant.
Car comme ce nouveau concept conçu par Rob Letterman (derrière le premier opus cinématographique) et Nicholas Stoller (Sans Sarah rien ne va, Bros...) est déconseillé aux moins de 12 ans (et même moins de 14 aux Etats-Unis), ses créateurs peuvent se permettre de proposer un Slappy un peu plus flippant, et encore plus cruel.
Dans cet épisode, M. Bratt, le nouveau professeur incarné par Justin Long, raconte donc l'histoire de Harold Biddle (Ben Cockell) aux élèves victimes de diverses malédictions. Peinant d'abord à obtenir leur attention, il les effraie ensuite avec le récit dérangeant de ce pantin capable de prendre le pouvoir sur l'esprit de ses marionnettistes. Pour leur faire commettre des actes de plus en plus violents. On découvre alors ce qui est véritablement arrivé au jeune homme trente ans plus tôt, et pourquoi il revient hanter la jeune génération.
Voici un extrait du retour de Slappy :
Chair de poule revient sur Disney +, mais ce n'est plus vraiment pour les enfants [critique]Si la construction de Chair de poule en série linéaire, et non plus d'anthologie avec un monstre/une malédiction nouvelle à chaque épisode, pouvait dérouter jusqu'ici, elle prend tout son sens dans cet épisode 6, pilier de cette première saison. Le pantin était attendu par les fans de Goosebumps, car c'est un personnage central des livres et des précédentes adaptations. Le dévoilant dès 1993 avec La Nuit des pantins, Stine l'a fait revenir plusieurs fois dans ses romans, tant il aimait décrire le côté méchant, manipulateur et sans limite de ce pendant horrifique de Pinocchio.
Pour cette version, Slappy fut ainsi un élément clé de la promo, teasé sur l'affiche et dans le trailer dès l'annonce du projet. Le fait de le voir arriver aussi tard a tenu les spectateurs en haleine jusqu'ici, et l'attente est récompensée par un récit particulièrement sadique, et ludique, car cette histoire joue avec différents écrits de R.L. Stine, pas seulement le Pantin maléfique.
A partir de là, l'histoire va se concentrer pleinement sur la menace de Slappy, et continuera d'alterner entre scènes du présents et flashbacks sanglants. Encore deux épisodes pour savoir jusqu'où ira ce terrible méchant qui donne la chair de poule...
La bande-annonce de la série :
Quand Ryan Gosling, ado, jouait dans Chair de poule
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