Pour le réalisateur, le film marquerait le début d’une série de trois films couvrant trente années d’histoire en Seine Saint-Denis.
Les Misérables vient seulement de sortir et a déjà atteint les 73 000 entrées pour son premier jour d’exploitation en France. Le drame a été choisi pour représenter la France dans la campagne aux Oscars, dont le jury dévoilera les nommés en janvier pour la catégorie meilleur film international. De son côté, le président Emmanuel Macron aurait été "bouleversé par la justesse" du récit, selon le Journal du Dimanche... Et encore en pleine promotion, son réalisateur Ladj Ly vient de lâcher une nouvelle information lors d’une interview accordée au Monde : Les Misérables serait en réalité le premier épisode d’une trilogie.
Emmanuel Macron se dit "bouleversé par la justesse" des Misérables de Ladj LyLes tensions entre jeunes de la cité des bosquets à Montfermeil et policiers de la Brigade Anti-Criminalité ne seraient donc pas le seul sujet à exploiter pour le cinéaste et le collectif Kourtrajmé. Pour les deux autres films, l’équipe serait inchangée : Ladj Ly, Giordano Gederlini et Alexis Manenti resteraient scénaristes, tandis que la production serait toujours assurée par Toufik Ayadi, Michel Merktque et Christophe Barral. L’objectif ? Toujours parler de la banlieue, mais en couvrant une période de trente ans : "L’idée de cette trilogie, c’est de raconter la banlieue sur les trente dernières années. Ces territoires sont abandonnés par l’Etat, par les pouvoirs publics, et j’ai envie de le raconter de l’intérieur. Le deuxième volet sera un biopic sur Claude Dilain, l’ancien maire socialiste de Clichy-sous-Bois (élu de 1995 à 2011, et mort en 2015), qui s’est tellement impliqué dans la ville, pour que les gens vivent mieux… Le troisième volet portera sur les années 1990."
La "suite" serait déjà en cours d’écriture, mais aucune date n’a encore été annoncée. En attendant, Les Misérables n’en est qu’à sa première semaine au cinéma, sorti depuis le 20 novembre dans les salles.
Les Misérables : Toujours la haine [Critique]
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