Les trois meilleurs films sur le Débarquement

Les trois meilleurs films sur le Débarquement

Le Jour le plus long (1964)

<strong>Le débarquement :</strong> Adapté du best-seller éponyme de Cornelius Ryan, Le Jour le plus long est un film à l'échelle stratégique, qui évoque l'avant, le pendant et l'après du D-Day. Cinq réalisateurs, "42 stars internationales" prétend l'affiche (John Wayne, Robert Mitchum, Henry Fonda, Sean Connery, Bourvil, Arletty...). Si le tournage s'est déroulé majoritairement dans les vrais lieux de l'action, les scènes de plage ont été shootées en Haute-Corse (l'utilisation du noir et blanc permettait de masquer les couleurs pétantes de la plage de Saleccia).<strong>Les erreurs :</strong> Eisenhower himself -qui aurait dû jouer son propre rôle- se serait barré de la salle, énervé par les nombreuses petites erreurs factuelles du film. Pourtant, de nombreux consultants ayant vraiment vécu le Débarquement ont participé, dont Philippe Kieffer. La plus grosse erreur est un oubli : celui des forces canadiennes, à peine évoquées alors qu'elles ont été les seules à accomplir leur mission... Notons également que le soldat perché sur le clocher de Sainte-Mère-l'Eglise prétend avoir à peine remarqué le son de la cloche.the Longest Day OMAHA BEACH - ??????... par jayline357

Il faut sauver le soldat Ryan (1998)

<strong>Le débarquement :</strong> La scène d'ouverture hallucinante met en scène le débarquement à Omaha Beach. Elle a coûté 11 millions de dollars à elle toute seule, avec jusqu'à 1000 figurants. Parmi eux se trouvaient des réservistes de l'armée irlandaise, et des vétérans amputés de bras et de jambes afin de jouer les blessés de façon crédible. 40 barriques de faux sang, deux barges de débarquement authentiques, le son des armes à feu enregistré à partir de vraies armes d'époque qui tiraient de vraies balles... Résultat : 25 minutes de plongée hyperréaliste dans l'enfer de la guerre qui ont fait date dans l'histoire du cinéma.<strong>Les erreurs :</strong> La plage n'est pas tellement authentique : ça ne se voit pas, mais Spielberg a dû aller tourner en Irlande, et non en Angleterre comme il le voulait. Pour le reste, le soin apporté au détail est tel que les erreurs sont extrêmement minimes (une moto de 1963 plus tard dans le film, les bottes de cuir noir des paras alors qu'elles étaient marron...).Saving Private Ryan - Omaha Beach par ShockDoctrin

Au-delà de la gloire (1980)

<strong>Le débarquement :</strong> Au sein de l'odyssée de la division d'infanterie "Big Red One", le D-Day -situé pile au milieu du film- fait figure d'anecdote de cinq minutes. Fuller cadre les visages en très très gros plans, et réduit l'action (cadencée par l'image de la montre d'un mort dans une mer de sang) au strict minimum en la figeant : il s'agit de faire sauter une ligne de barbelés, et on ne voit pas l'assaut une fois celle-ci détruite.<strong>Les erreurs :</strong> <em>Au-delà de la gloire</em> est un film autobiographique pour Samuel Fuller, qui a été fantassin durant la Seconde guerre mondiale et a vraiment fait partie de la "Big Red One", il a combattu en Afrique du Nord, en Sicile, en Normandie et en Belgique. Autant dire que la séquence du débarquement ne vise pas le documentaire mais plutôt de reproduire une sensation de mort certaine, à l'image du sergent Possum (Lee Marvin) qui envoie sans sourciller ses soldats (dont Mark Hamill) à l'abattoir, à la chaîne.