Titre original Steve McQueen: The Man & Le Mans
Date de sortie 4 juillet 2020
Durée 102 mn
Réalisé par Gabriel Clarke
Avec Steve McQueen , Neile Adams , Chad McQueen
Scénariste(s) Gabriel Clarke, John McKenna
Distributeur Marco Polo Production
Année de production 2015
Pays de production Etats-Unis, Grande-Bretagne
Genre Film documentaire
D’après l’œuvre de Gabriel Clarke
Couleur Couleur

Synopsis

En mai 1970, Steve McQueen voyage en France pour travailler sur le long métrage auquel il a le plus tenu. A cette époque, tout est au beau fixe. Il vit dans une magnifique demeure de Beverly Hills, surnommée « Le Château » par les bonnes gens de Hollywood. Il a deux enfants et une belle femme, Neile. Les années 1960 constituent sa décennie dorée. Il tourne dans Les Sept mercenaires et La Grande évasion, qui cartonne au box-office. Après avoir dévoilé son aura romantique avec L’affaire Thomas Crown, il campe un lieutenant casse-cou dans Bullitt, le film qui a inscrit pour la postérité les courses-poursuites dans l’industrie du cinéma.

L’acteur, plus puissant que jamais, enchaîne ainsi les succès, suscitant le respect et l’intérêt de tous. Il peut faire ce qu’il veut : travailler à son compte, choisir ses projets et récolter les bénéfices. C’est le moment qu’il saisit pour se lancer dans un film - budgété à 6 millions de dollars - relatant sa passion pour les 24 Heures du Mans. Le légendaire John Sturges (La Grande évasion, Les Sept mercenaires) est supposé réaliser tandis que Bob Relyea, son « business partenaire », doit se charger de la production.

Pour aller au bout de ce projet, McQueen ne recule devant rien, se logeant par exemple dans un château du 14ème siècle. Il fait appel à une fine équipe de techniciens et de mécaniciens travaillant pour les plus grands pilotes de la planète. L’authenticité est au cœur de sa vision. Il veut qu’on ressente le danger et l’essence-même de la course. Il insiste d’ailleurs pour que les voitures soient conduites à vitesse réelle. Le Mans réunit ainsi la plus grande star d’Hollywood, un de ses meilleurs réalisateurs et une équipe technique ultra compétente. Mais quand la production est lancée en juin 1970, McQueen n’a toujours pas de scénario. Voici donc l’histoire d’une star majeure du cinéma qui a presque tout perdu dans la poursuite de son rêve.

Toutes les séances de Steve McQueen : The Man & Le Mans

Critiques de Steve McQueen : The Man & Le Mans

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Démarré sans scénario, quitté par Sturges (remplacé par Lee H. Katzin, un réalisateur issu de la télévision), marqué par un grave accident (dans lequel le pilote David Piper perdit sa jambe), le tournage du Mans faillit avoir la peau de Steve McQueen, alors au firmament de sa carrière. Ce documentaire, qui ambitionne d’éclairer sous un nouveau jour les coulisses d’un des grands naufrages hollywoodiens, n’est ni une enquête scrupuleuse, ni un portrait définitif. Entrecoupé de scènes de reconstitution maladroites (qui sont la plaie du genre...), The Man & Le Mans déçoit un peu les attentes. Reste, et ce n’est pas si mince, une réflexion sur le star-system et ses dérives, combattu aussi bien que personnifié par Steve McQueen, l’un des acteurs les plus fascinants de son époque. 

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