Première
par Thomas Agnelli
Hâtivement comparé à Alejandro Amenábar dès le début de sa carrière, Jaume Balagueró a toujours cherché à provoquer l’angoisse, avec pour objectif de devenir le nouveau Stuart Gordon. Après avoir réalisé deux [•REC], il s’essaie ici à un exercice de style « hitchcockien ». Ainsi débarrassé de la nécessité de se réinventer, Balagueró exploite les ficelles les plus classiques du « cauchemar en appartement », de l’invasion de cafards au chantage de la petite peste d’à côté. Pas de quoi se relever la nuit, donc. Ce qui sauve l’ensemble, ce n’est pas l’interprétation, trop inégale, ni la mise en scène, sans éclat, mais le goût du sadisme qu’affiche le cinéaste depuis La Secte sans nom, avec des personnages dont il prend plaisir à saloper le bonheur et des intrigues marquées par des épilogues très noirs. Pour le coup, on regretterait presque qu’il ne soit pas allé plus loin dans la transgression sexuelle.
Première
par Bernard Achour
Dans le registre de l’angoisse qui grignote les nerfs jusqu’à l’exaspération, l’histoire de ce concierge qui développe une obsession maladive pour une des habitantes de son immeuble ne manque pas de savoir-faire.