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Florence Pugh et Andrew Garfield dans un mélo signé John Crowley (Boy A déjà avec Garfield, Brooklyn). Quatre excellentes raisons pour susciter une vraie curiosité autour de ce récit d’un coup de foudre né… d’un accident et de la passion amoureuse qui en découle, percutée par la maladie. Florence Pugh s’y montre à la hauteur de toutes les attentes, impressionnante de puissance comme de délicatesse au fil des montagnes russes émotionnelles que traverse son personnage de femme chef. Certaines scènes (dont un accouchement) marquent les esprits. Et pourtant, on ne s’abandonne jamais totalement à ce qui se joue à l’écran. La faute à ce choix de récit en flashbacks et flashforwards qui crée des ventres mous à répétition mais donne surtout la sensation d’un artifice visant à protéger à tout prix le récit d’un déferlement d’émotions qui pourrait rimer avec sensiblerie. Ce mélo- là avec ces acteurs- là et ce réalisateur- là aurait mérité quelque chose de plus frontal.