Hier était diffusé les 2 premiers épisodes de la série Crossing Lines, une co production internationale, crée par Edward Allen Bernero (Esprits Criminels). Nous avons vu hier lors de la cérémonie d’ouverture de 53éme festival de Monte Carlo. Preview
Hier donc était présentée en grande pompe lors de la cérémonie d’ouverture de 53éme festival de Monte Carlo la nouvelle série de TF1, Crossing Lines. Particularité de celle-ci, c’est une co production internationale et cela se ressent déjà rien qu’à son casting au petits oignons réunissant entre autres Marc Lavoine, William Fichtner, Donald Sutherland, Tom Wlaschiha et Moon Dailly.Cela se sent également avec la patte américaine qui se dégage rapidement de Crossing Lines. Car si l’action se déroule en Europe, Edward Allen Bernero est aux commandes et c’est tout de même le papa d’Esprits Criminels !Tout d’abord, précisions d’emblée que Crossing Lines et une bonne surprise – pour ceux qui aiment ce genre de séries- bien ficelée, bien jouée et bien réalisée sans pour autant révolutionner le genre, soyons francs.Ainsi, contrairement à Jo ou le Transporteur, si la série se déroule en Europe, on n’est pas dans la carte postale et ce n’est pas un mal. L’Europe est juste traitée comme un territoire, comme un autre (mais tout petit grâce au TGV et au Thalys) . D’ailleurs les clichés sont plus là pour s’en moquer (et oui, la police c’est le 17 en France, pas le 911 !) que pour flatter la curiosité exotique du public américain.On n’évitera pas les quelques invraisemblances et autre répliques absconses, mais dans l’ensemble ça passe. L’intrigue, sans être originale se suit avec plaisir, mais ce n’est pas vraiment là que réside le charme de la série.Non, ce qui fait la force de Crossing Lines (du moins les 2 premiers épisodes que nous avons vus), ce sont bien ses personnages, sorte d’équipe de choc mix entre Ocean's 11 et Mission Impossible mais en beaucoup (beaucoup) plus noire. On sent vite qu’en dehors de leurs habilités réciproque (la pro des interrogatoires, le pro des technologies, le pro des déductions, etc.), tous ont des casseroles et pas des moindres… Bien évidemment, ce sera le fil rouge de la série que de les découvrir. Habilité du scénario, les héros eux-mêmes, qui ne se connaissent pas vraiment, essaient eux aussi de découvrir le passif et les failles des autres membres de l’équipe, tout en cachant au mieux les leurs. Le casting se tient et on est vite conquis par cette équipe improbable de policiers transfrontaliers. D'ailleurs la mort (arg spoiler !) de l'un d'eux assez rapidement, alors qu'on n'était pas encore entrée dans la série marque suffisamment les esprits pour qu'on se rende compte que l'on s'était vite attaché à eux. !Comme pour No Limit (mais dans un autre genre, plus noire on vous dit !), les épisodes se regardent 2 par 2. Les histoires ont donc un peu plus de profondeur que les séries policières du même type et ce n’est pas un mal. Reste à voir les autres épisodes pour se faire réellement une idée, mais Crossing Lines promet de ne pas dénoter face aux séries US du même type, le charme européen et la profondeur en plus.Terminons par une (petite, mais énervante) fausse note : Marc Lavoine ne semble pas très à l’aise dans son doublage. Espérons que ce ne soit qu’une habitude à prendre, car en cas de succès il risque d’y avoir beaucoup d’autres épisodes à doubler… Pour le moment, Crossing Lines n'a pas encore de date de diffusion NB
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