"Je ne jouerai plus jamais un autre personnage de comics. Sauf si c'est Deadpool", affirme Ryan Reynolds.
D'avance, on s'excuse platement pour avoir intégré pour des raisons logistiques des extraits de Blade Trinity (2004) en version française, mais on va dire que c'est fait exprès pour souligner le côté nanar du film. Baptême du feu blockbuster pour Ryan Reynolds, qui en fait des caisses (et des abdos) dans le marcel d'Hannibal King, chasseur de vampires à la vanne facile dont la vulgarité annonce très clairement celle de Deadpool -qui sort aujourd'hui en salles, évidemment.
Ryan Reynolds : la filmo de l'éternelle dernière chance
Car en rencontrant Ryan pour la promo de Deadpool, on n'a pas pu s'empêcher de lui poser la question. Est-il prêt à revenir dans un éventuel Blade 4 ? La réponse est claire : non. "Je ne jouerai plus jamais un autre personnage de comics. Sauf si c'est Deadpool", affirme Ryan Reynolds, vacciné. "Deadpool est ma religion". La preuve, Deadpool 2 est déjà au programme. Amen. Voilà la vidéo.
De fait, Ryan a un peu servi de bouc émissaire à l'échec artistique de Blade Trinity, troisième film de la franchise après deux volets déments, alors que les relations pourries entre l'acteur/producteur Wesley Snipes et le réalisateur/scénariste David S. Goyer sont largement responsables du fiasco. Depuis sa sortie de prison en avril 2013 après une affaire de fraude fiscale, Snipes cherche à se refaire et affirme parler avec Disney (propriétaire du personnage issu du catalogue Marvel Comics) du retour de Blade dans un quatrième film. Pour l'instant rien n'est fait, et on se demande si Disney va se risquer à engager Snipes qui a clairement fait son temps plutôt que de rebooter le personnage. De plus, les aventures sanglantes du daywalker auraient plus leur place à la télé aux côtés de Daredevil ou Jessica Jones que dans le Marvel Cinematic Universe des Avengers. On va rappeler à toutes fins utiles le flop de la série télé Blade en 2006 avec le rappeur Sticky FIngaz dans le rôle-titre : c'était avant le nouvel âge d'or des super-héros sur petit et grand écran.
Deadpool n’est pas le film subversif qu'on attendait
Bande-annonce de Deadpool :
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