Cette semaine au cinéma, un singe fait la révolution, un super héros fait ses premiers pas, les préparatifs d'un mariage tournent au n'importe quoi généralisé et la fin du monde est proche...Choix numéro 1 : La Planète des singes : Les Origines, de Rupert Wyatt, avec James Franco, Freida Pinto, John Lithgow ...Synopsis : Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de  toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.L'avis de Première : pas de critiqueBande-annonceChoix numéro 2 : Green Lantern, de Martin Campbell, avec Ryan Reynolds, Mark Strong, Blake Lively...Synopsis : Dans un univers vaste et mystérieux, un groupe aussi petit que puissant agit depuis des siècles, le Corps des Green Lanterns (Lanternes vertes). Ces protecteurs de la paix et de la justice ont juré de préserver l’ordre intergalactique. Chaque Green Lantern porte un anneau lui conférant des super-pou- voirs. Quand un nouvel ennemi, Parallax, menace de détruire l’équilibre des forces régnant dans l’univers, leur destin et celui de la planète repose entre les mains de leur dernière recrue, le premier être humain à en faire partie : Hal Jordan.L'avis de Première : Premier à tenter le grand saut, Green Lantern a bénéfi cié d’un traitement royal : budget de 200 millions de dollars, metteur en scène solide (Martin Campbell, l’homme de Casino Royale) et acteur charismatique aux portes de la gloire (Ryan Reynolds) pour porter le costume vert. Mais alors, comment se fait-il que cette origin story intergalactique ne décolle jamais vraiment ? On condamnerait bien le scénario, qui ressemble à une longue exposition curieusement avare en scènes d’action – il y en a deux et demie on a compté – et renvoie à l’âge de pierre du film de superhéros.Bande-annonceChoix numéro 3 : Mes meilleures amies, de Paul Feig, avec Kristen Wiig, Rose Byrne, Jon Hamm...Synopsis : Annie a la poisse. Son fiancé l'a quitté et son nouvel amant est un goujat. Lorsque que Lillian, sa meilleure amie, lui annonce son future mariage, Annie souhaite transformer les préparatifs en un moment magique et privilégier. Mais c'est sans compter sur les autres amies de Lillian, l'insatiable et athlétique dragueuse Megan, la candide Becca, l'ex-beauté Rita et l'ultrasnob Helen... toutes incontrôlables !L'avis de Première : Paul Feig n’est pas Blake Edwards, et son style rôdé aux séries télé (The Office, 30 Rock, Mad Men…) a parfois du mal à s’accommoder aux exigences cinématographiques en matière de comédie. Mais la vérité est ailleurs, plus précisément dans le scénario coécrit par Wiig et capable d’enchaîner les scènes déjà cultes (l’essayage des robes de demoiselles d’honneur après une intoxication alimentaire, une cuite mal assumée dans un avion de ligne) tout en offrant une profondeur jamais factice à des personnages férocement attachants de par leur inaptitude chronique à trouver leur place dans notre monde moderne.Finalement, la présence de Feig derrière la caméra n’a rien d’une faute de goût : émouvant, trash et très, très drôle, Mes meilleures amies est une merveilleuse série concentrée sur deux heures. De celles dont on rêve de voir les prochaines saisons.Bande-annonceChoix numéro 4 : Melancholia, de Lars Von Trier, avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Alexander Skarsgard...Synopsis : Justine et Michael célébrent leur mariage en grande pompe dans la somptueuse demeure que possèdent sa soeur et son beau frère.Pendant ce temps là, la planète Melancholia se dirige vers la terre… Un beau film sur la fin du monde. Le film a été présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2011.L'avis de Première : Après Antichrist, Lars von Trier continue de transformer sa dépression en véritable oeuvre d’art et signe – non pas dans la fureur mais cette fois dans la sérénité – l’un de ses plus beaux cauchemars. Le chaos règne, et personne ne nous délivrera du mal. Amen.Bande-annonce