Toutes les critiques de The Canyons

Les critiques de Première

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    De son tournage raconté quasiment en direct dans les médias américains à l’équipe très people qui compose son générique, tout, dans The Canyons, transpirait le projet « modasse » et racoleur.
    Pourtant, dès les premiers plans, on comprend que Paul Schrader n’est pas là pour rigoler mais bien pour renouer avec la veine la plus morbide et la plus vénéneuse de sa filmo. Le script bricolé par Bret Easton Ellis a beau n’être qu’une resucée des meilleurs romans de l’écrivain, le réalisateur d’American Gigolo, lui, travaille ici à retrouver l’essence du style de l’auteur d’American Psycho en décrivant Los Angeles comme une ville fantôme traversée par un courant d’air glacial, dont on ne sait jamais s’il s’agit du souffle de la mort ou juste de l’air sortant d’un climatiseur poussé à fond. Lindsay Lohan, actrice autant que sujet du film, y déambule comme la Marilyn des Désaxés : hagarde, fêlée, totalement fantasmatique. Une théorie à la mode prétend que les stars sont une espèce en voie de disparition. Lohan est la preuve vivante que c’est faux. Mais le drame, explique Schrader, c’est que le cinéma, lui, meurt à petit feu.

Les critiques de la Presse

  1. Les Inrocks
    par Romain Blondeau

    The Canyons est aussi et plus sûrement un film de Lindsay Lohan, tant l’actrice cramée imprime à chaque plan sa beauté bouleversante. Dans ce rôle quasi autobiographique, l’ancienne égérie Disney, abîmée par ses addictions diverses, prouve l’immense actrice qu’elle est encore et oriente le film vers un conte de fées malade.

  2. Salon.com
    par Andrew O’Hehir

    Une symphonie visuelle, « the Canyons » est magistral et même si il peut être un peu pornographique par moment, ce n’est jamais surfait.

  3. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    S'il fallait rapprocher The Canyons d'un autre film contemporain, c'est sans doute de L'Inconnu du lac qu'il faudrait le faire. Car, comme dans le film d'Alain Guiraudie, se cache derrière le milieu décrit une interrogation abyssale. Pourquoi les individus ne parviennent-ils pas à se contenter de l'accomplissement de leurs désirs ? Ici, pourquoi les habitants de ce monde de villas luxueuses et de sexe convocable par Internet n'échappent-ils pas à la force destructrice et irraisonnée des sentiments ?

  4. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Paul Schrader mêle habilement à cette histoire de sexe et de pouvoir l’industrie des images et des technologies d’aujourd’hui. Nous assistons à un voyage presque désespéré dans un Los Angeles où meurent des étoiles.

  5. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Au-delà du suspense dramatique, "The Canyons" offre un portrait aigu d'Hollywood et de ses dessous pas toujours reluisants.

  6. par Olivia Leboyer

Un film très malin, qui distille un spleen bien noir, triste et beau.

  • Arizona Republic
    par Bill Goodykoontz

    « The canyons » est le genre de film qui vous fait vous sentir encore plus mal juste après l’avoir vu.

  • 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Les jeux coquins des héros paraîtront sans doute sages au public français, qui se laissera plutôt emporter par l’intrigue vénéneuse.

  • Reel Film Reviews
    par James Berardinelli

    C’est triste quand la bande annonce est plus attrayante que le film lui même.

  • Nouvel Obs
    par Nico Schaller

    Un "Mépris" nouvelle génération croisé avec un épisode de "Hollywood Night", tour à tour inspiré, cheap et autosatisfait, d'où émergent un tableau très juste de Los Angeles et une Lindsay Lohan désarmante dans un rôle taillé sur mesure de petite fille paumée, star déchue avant de l'avoir été.

  • Village Voice
    par islam sekat

    Un film peut être imparfait, guindé ou invraisemblable et c’est pour ces raisons qu’on a envie d’aller voir.

  • Libération
    par Didier Péron

    Le texte de Brett Easton Ellis est envahissant et le regard porté sur les personnages est d’une condescendance déplaisante. La star porno James Deen joue une raclure pleine de thune (papa est riche), cocaïnée et érotomane. On a envie de le gifler pendant une heure et demie.

  • Film.com
    par Matt Paches

    Toute l’élégance et la profondeur d’un soap opera…

  • Télérama
    par Louis Guichard

    Un thriller psychologique qui est aussi une plongée cynique au sein de la faune blasée de Hollywood (écrit par Bret Easton Ellis dans l'esprit de son roman "Suite(s) impériale(s)". Avec une Lindsay Lohan fascinante, contre toute attente.

  • Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Paul Schrader filme Los Angeles de façon clinique, comme une ville fantôme, désincarnée, des cinémas à l’abandon, des rues désertes, des humains à la dérive. À 27 ans, Lindsay Lohan en paraît 20 de plus. Avec son maquillage chargé et sa voix éraillée, la comédienne exécute un numéro mémorable. Cynique, cruel, malsain, voyeur, ce thriller crépusculaire repose sur son sens du cadre, son atmosphère, sa lumière, sa musique, plutôt que sur le suspense. Malgré des longueurs, le récit se révèle hypnotique.

  • Les Cahiers du cinéma
    par Mathieu Macheret

    Sous son allure eighties de néo-noir cynique, "The Canyons" ne raconte finalement rien de plus qu’un téléfilm "Hollywood Nights" : adultère et manipulation.

  • USA Today
    par Claudia Puig

    Un mélodrame inepte et misanthrope écrit par le romancier Bret Easton Ellis.

  • Les Fiches du cinéma
    par Thomas Fouet

    Un chapelet de poncifs, que ne sauvent ni son casting, ni son climat frelaté de film noir.

  • Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Paul Schrader touche le fond avec cet imbroglio érotico-policier sans saveur.

  • Critikat.com
    par Antoine Oury

    Malgré les efforts de James Deen, qui s’en sort de manière honorable pour son premier rôle hors industrie porno, The Canyons perd rapidement le spectateur dans un rythme trop littéraire pour constituer un objet cinématographique digne d’intérêt. La multiplication des scènes avec Lindsay Lohan, au jeu laborieux, et des séquences « chocs » faisant exploser les violences (physiques, morales) contenues de Christian closent le cercle vicieux dans lequel s’enferme peu à peu The Canyons. À tout miser sur l’écrivain, le film reste au niveau du pied de la lettre.

  • Newsday
    par Rafer Guzman

    Malgré son impressionnant pédigrée et ses méthodes peu orthodoxes, « the canyons » est maladroit, frêle et insipide.

  • Paris Match
    par Yannick Vely

    Si le film ne tient pas la route, se voulant trash alors qu’il n’est même pas érotique, Paul Schrader poursuit la réflexion menée par «Le Congrès» d’Ari Folman ou «Mulholland Drive» de David Lynch sur la fin du mythe d’Hollywood.

  • Ecran Large
    par La Rédaction d' Ecran Large

    On n’a clairement pas vu une mise en scène aussi peu inventive depuis des lustres. L’ennui prend alors le dessus et le récit ne trouve jamais le souffle de ces premiers instants, laissant alors perplexe, tout simplement perplexe.

  • Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Revendiquant deux influences (Les Ensorcelés de Vincente Minnelli et Les Désaxés de John Huston), Paul Schrader court après la folle élégance des heures de gloire (Hardcore, American Gigolo ou même Etrange séduction) sans y parvenir. Reste un couple diabolique, fascinant : d'un côté, Lindsay Lohan, star dépravée et anxieuse, boursouflée façon Elisabeth Taylor chez Joseph Losey ; de l'autre, James Deen, acteur venu du X qui a tout compris avant tout le monde, euphorique à l'idée de faire autre chose de son corps. Jusque dans leur interaction, ces deux-là témoignent du chaos de l'époque, soumis à la paranoïa, à la perte d'identité et à l'absence d'intimité.

  • CinémaTeaser
    par Rose Piccini

    Un tango sexuel agressif et glauque. Un film cradingue.

  • StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    Les situations et les personnages répondent à une imagerie tellement éculée que toute tentative d'incarnation est vouée à l'échec. Un film neutre.

  • Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    Une enfilade de clichés et de vides, dans un monde tout en artifices.

  • Charlie Hebdo
    par Jean-Baptiste Thoret

    Le résultat est plus déroutant que décevant, à l'image de cette magnifique séquence d'introduction qui enchaîne des photos de cinémas en ruine, à la manière d'un programme. "The Canyons" est en effet hanté par des fantômes de cinéma qui s'avèrent infiniment plus passionnants que ce que raconte son scénario.

  • The New Republic
    par David Thomson

    Un film plat qui ne vous donne aucunement la pêche, Lindsay Lohan vous fait pleurer de honte.

  • Detroit News
    par Tom Long

    Ce n’est pas la peine de prendre le temps de lister tout ce qui ne va pas puisqu’il n’y a absolument rien qui fonctionne ici.

  • New York Times
    par Manohla Dargis

    Un résultat déplorable, décourageant ponctué par des moments de grande vulgarité.

  • A voir à lire
    par Virgile Dumez

    le dernier Paul Schrader est aussi culotté que raté.