Toutes les critiques de White Shadow

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eric Vernay

    En Tanzanie, être albinos peut littéralement vous coûter un bras : des dizaines d’Africains au teint ivoire sont assassinés chaque année et leurs membres amputés revendus au marché noir en raison de leurs supposés pouvoirs magiques. Noaz Deshe dénonce cette pratique barbare dans un sidérant survival vaudou à mi-chemin entre l’univers de Terrence Malick et "Predator", le tout à travers les yeux rêveurs d’"Alias". Traqué, l’adolescent opalin déclare sa flamme dans une décharge publique et défie le soleil du regard. Devant l’absurde réalité (sorcellerie, prostitution sur les tombes), sa rétine peine à se fixer ? C’est un cauchemar éveillé, capté par une caméra tantôt terrienne et tenue à l’épaule, tantôt spectrale, flottant la tête en bas. Comme si les dieux étaient tombés sur la tête.

Les critiques de la Presse

  1. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Soutenue par une belle partition de James Masson, cette traque laisse à bout de souffle. (...) La prestation de ce gamin, à peine sorti de l'enfance, est absolument remarquable dans ce qu'elle communique d'horreur pure.

  2. Les Inrocks
    par Théo Ribeton

    C’est bien la question de la différence qui universalise le film de Noaz Deshe, l’élargit jusqu’à nous. (...) C’est cet élargissement qui rend "White Shadow" réellement dévastateur : on n’avait encore jamais dû, pour s’extirper de sa différence, faire à ce point brûler la rage et la folie.

  3. Libération
    par Clément Ghys

    Une œuvre touffue, ardue, impressionnante, parfois déconcertante, à la frontière entre cinéma et art contemporain. Visuellement, "White Shadow" est explosé comme la trajectoire de son héros. Et c’est sur ce chaos d’images que naissent des moments de grâce,

  4. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Un film de bruit et de fureur sur la traque à l'albinos en Tanzanie qui traduit, parfois à la limite de l'afféterie, avec des éclairs poétiques, des mouvements de caméra sorciers, des oxymores, comment un enfant ostracisé s'extraie d'un réel insoutenable par l'imaginaire.

  5. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Le réel, l’imaginaire, la magie s’entrechoquent dans un chaos inquiétant, menaçant à chaque instant de basculer dans l’horreur, qui finit par advenir. Cela n’empêche pas le film de se dénouer, comme un écho au bel élan qui l’a porté, dans une forme de générosité, sur une promesse humaniste de lendemains meilleurs.

  6. A voir à lire
    par Marc Quaglieri

    Superbement servi par la musique anxiogène de James Masson, également co-scénariste, le "survival" utilise une photographie très contrastée, entre lumières et ténèbres, pour peindre ce portrait désespérant d’une discrimination de couleurs.

  7. Critikat.com
    par Adrien Dénouette

    Plus qu’un manifeste, un film de fantôme, une ethnographie, un survival cracra ou un bidule expérimental : il est tout cela à la fois.

  8. TLC - Toute la Culture
    par La redaction de TLC

    Une belle oeuvre réalisée par Noaz Deshe, qui est aussi le scénariste, le producteur, le directeur de la photographie, le monteur et le compositeur de la musique de "White Shadow".

  9. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Pour traiter ce sujet brûlant, Noaz Deshe opte pour une esthétique stylisée, souvent déroutante, parfois irritante (...) Les scènes de groupe sont remarquables. Et la traque finale de ces enfants "à peau de porc" est un sommet. Et un crève-coeur.