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Un amour de jeunesse est une forme de confirmation de ce que les deux films précédents de Mia Hansen-love portaient d'originalité, de profondeur de regard, d'intelligence du récit.
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Le film sentimental, voilà ni plus ni moins ce que la réalisatrice réhabilite. (…) Parvenir à une telle impression de légèreté sans sacrifier la profondeur est chose rare.
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Ainsi s'achève le troisième volet du roman de formation cinématographique de mademoiselle Hansen-Love, magnifique trilogie de la jeunesse qui nous murmure que la perte, pour irrémédiable qu'elle soit, nous aide sans doute à vivre.
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Derrière la belle simplicité de sa mise en scène, la réalisatrice fait résonner une vérité éclatante pour nous éblouir une nouvelle fois de son talent.
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Après Tout est pardonné et Le Père de mes enfants, le troisième film de Mia Hansen-Love clôt en beauté ce qu'on pourrait considérer comme une trilogie sur le deuil. Deuil difficile d'un amour de jeunesse, ici, passion plus souvent triste que joyeuse planant sur l'existence d'une adolescente incapable de tourner la page. Un film à la délicatesse tendue, illuminé par la bouleversante Lola Créton.
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Solaire et chaotique comme l’adolescence, cet Amour de jeunesse s’impose comme une magnifique ode à la vie, dans toute sa cruauté et dans toute sa beauté. Assurément un grand film.
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Déchirant, profond et d’une très grande élégance esthétique et morale.
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Délicat, le film raconte intelligemment le cœur des filles et le temps qui passe, offrant un écrin idéal à la grâce de Lola Créton
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Un amour de jeunesse, tendre, patient, cruel, montre la marche, l’avancée d’une jeune personne dans la vie, faite d’expériences, de travaux, de sentiments qui peu à peu nous construisent.
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par Philippe Rouyer
Toutes les critiques de Un amour de jeunesse
Les critiques de la Presse
Après le coup de force émotionnel du Père de mes enfants, on attendait plus du troisième film de Mia Hansen-Løve, dont la réalisatrice ne cache pas qu’il est autobiographique. Mais Un amour de jeunesse retombe dans les travers de Tout est pardonné, son premier long métrage. Par refus de la scène « à faire » et par défiance vis-à-vis d’une analyse trop psychologique des personnages, l’ensemble s’étiole et se perd dans la joliesse des couleurs, qui varient avec les saisons. Bien que le jeu de Lola Créton ne soit pas en cause, on a du mal à admettre la force impérieuse de ses sentiments. Son amour transparaît bien peu à l’écran, et sa romance avec l’architecte peine à se démarquer des poncifs.
C'est très psychologique, très analytique, trop délayé parfois (on a bien envie de sécher les cours d'architecture en Allemagne), d'une longueur qui peut sembler complaisante et qui affadit le récit. Mais c'est aussi le propos du film d'être une longue histoire de jeunesse qui n'en finit pas de finir et de se raconter à elle-même.