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Un couple de critiques d’art homosexuels refait le monde, une femme discourt face caméra, un homme tombe amoureux d’un être mystérieux croisé dans un rêve... On peut louer l’intention et la prise de risques du réalisateur, qui tente de briser les codes avec ce film expérimental fauché en noir en blanc, succession de séquences absurdes et étranges où il est question d’art, d’amour, de songes et de théorie des cordes. Mais quand on ne prétend pas raconter une histoire, mieux vaut avoir une vision, ce qui manque cruellement ici.
Toutes les critiques de The Theory of Love
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pur Objet Filmique Non Identifié, ce premier film de Jay Oswald séduit par ses audaces stylistiques et par son humour ravageur. Pour amateurs de cinéma bien barré.
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Jay Oswald signe un poème criard et hypnotique en noir et blanc qui affiche d’emblée à la fois une naïveté et une immodestie qui font étrangement bon ménage, tout en multipliant les références (poésie surréaliste, graphisme expressionniste).
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ournée en noir et blanc, cette proposition très graphique sursaturée d'effets repose sur une intrigue à peu près inracontable. Grimaçant, confus, poseur, vrillé par une bande originale technoïde, ce (très) long-métrage se borne à l'affreux étalage de ses fétiches de "film d'artiste".
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Dans ce film expérimental sur un acteur en quête d'amour, Jay Oswald se veut expressionniste, avec un noir et blanc très contrasté. Les trouvailles visuelles ne compensent pas, hélas, la faiblesse du scénario, qui s'apparente à une logorrhée sur le cinéma, les mathématiques et les réacteurs nucléaires.
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Empruntant tantôt à Guy Maddin, tantôt à Andy Warhol, lorgnant du côté le plus expérimental de David Lynch, Jay Oswald n'arrive jamais à ces hauteurs...